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Transition écologique : l’agriculture s’engage et Barbara Pompili le reconnaît

A l’invitation de la FNSEA, la ministre de la Transition écologique a visité l’exploitation de Pierre Lhopiteau, récemment labellisée Bas Carbone, et salué ses pratiques en faveur de la transition écologique, à généraliser, selon elle, dans l’agriculture.

Pierre Lhopiteau, agriculteur à Eole en Beauce, a reçu avec Christiane Lambert, présidente de la FNSEA, la ministre Barbara Pompili, le 25 octobre.
© Compte twitter @barbarapompili

« La transition écologique passe par la transformation de notre agriculture, en accompagnant nos agriculteurs », a déclaré Barbara Pompili, ministre de la Transition écologique, le 25 octobre lors de la visite de l’exploitation de Pierre Lhopiteau, à Eole en Beauce, en Eure-et-Loir. Plantation de haies, installation de panneaux solaires, compostage des déchets verts, rotation des cultures ou encore réduction de l’utilisation des phytosanitaires : récemment labellisée bas carbone, l’exploitation a déployé plusieurs solutions pour contribuer à la neutralité carbone.

Quelque 180 allers-retours Paris-New York évités : c'est le bilan du diagnostic établi dans l'exploitation agricole de Pierre Lhopiteau, à Eole-en-Beauce, labellisée bas carbone.

L’objectif de cette visite organisée par la FNSEA à la veille de l’ouverture de Cop26 le 31 octobre prochain à Glasgow en Ecosse : montrer à des ONG, entreprises et élus (80 personnalités avaient fait le déplacement) que le syndicat majoritaire agricole « poursuit son travail quotidien en faveur d’une agriculture apte à poursuivre sa mission de production tout en participant à la lutte contre le changement climatique », selon le courrier d'invitation.

Lors de la visite, la FNSEA en a profité pour présenter à la ministre de la Transition écologique son rapport d’orientation 2020 « Faire du défi climatique une opportunité pour l’agriculture » dont Pierre Lhopiteau est l’un des co-auteurs.

« Je visitais de matin l’exploitation de M. Lhopiteau qui agit pour réduire l’utilisation de pesticides, d’eau et pour préserver la biodiversité. Des pratiques à généraliser ! » a posté Barbara Pompili sur twitter à l’issue de la visite.

« En agriculture, le changement se fait sur le temps long. Et je crois que les aides doivent aller non seulement sur les pratiques, mais aussi sur l’expérimentation. Il faut que nous donnions les moyens tout le monde à se tromper », a-t-elle aussi déclaré au cours de sa visite, rappelant les investissements prévus par le Plan de relance et le plan France 2030, selon nos confrères d’Agrafil.

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