Rouge des prés et parthenaise : « nous incitons les éleveurs à faire génotyper leurs animaux »
Même si les premières années l’apport de la génomique sera peu palpable, cette technique apporte un plus dans les résultats d’indexation.
Même si les premières années l’apport de la génomique sera peu palpable, cette technique apporte un plus dans les résultats d’indexation.
« La génomique permet d’aller plus vite dans la détection des animaux retenus pour devenir reproducteur. Nous étions impatients d’y accéder en race rouge des prés », lance Ophélie Priault, directrice de la Sica rouge des prés. L’organisme de sélection, qui est aussi entreprise de sélection, a ciblé quelle population pourra être génotypée et défini les différés de publication. « Pour les femelles, nous ouvrirons largement l’accès au génotypage. Pour les mâles, davantage de limites seront fixées de façon à faire le lien harmonieusement avec les outils raciaux en place, et notamment la station de contrôle individuel. » Une offre de génotypages sera proposée aux éleveurs courant 2026 avec l’objectif que les tarifs soient accessibles.
Lire aussi : Rouge des prés : « Combiner conduite économe et revenu avec un troupeau mixte »
Via le schéma de sélection, la station de contrôle individuel et différents programmes de recherche collectifs, la rouge des prés a commencé à collecter des génotypes. « En tant que race à « petit » effectif, nous bénéficions du collectif », explique Ophélie Priault.
Lire aussi : Concours national Parthenaise : le Gaec Picauville à l’honneur à Parthenay
Pour la race parthenaise, la situation est similaire. « Même si les premières années, l’accès à la génomique ne sera pas forcément très apparent, étant donné que peu d’animaux sont génotypés pour l’instant, toutes les informations supplémentaires sur les animaux seront bénéfiques. L’indexation n’apportera rien de moins qu’avant non plus », note Ophélie Priault, avec cette fois sa casquette de directrice de l’OS France parthenaise. « On espère que les éleveurs vont faire génotyper leurs animaux, et dans deux ans, des évolutions seront sensibles. »