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Moisson 2021 : les céréales d’hiver regagnent les hectares perdus

Après la chute marquée des surfaces de céréales d'automne récoltées en 2020, provoquée par les conditions de semis très défavorables, l'année 2021 renoue avec une situation plus normale. Le colza, en revanche, ne rebondit pas.

Le blé retrouve ses hectares après la chute marquée en 2020 liée à l'impossibilité de semer dans certaines parcelles à l'automne, particulièrement dans l'ouest de la France. © Réussir/SSP
Le blé retrouve ses hectares après la chute marquée en 2020 liée à l'impossibilité de semer dans certaines parcelles à l'automne, particulièrement dans l'ouest de la France.
© Réussir/SSP

Les surfaces en céréales d’hiver qui seront récoltées cette année sont en forte hausse. À l’inverse, les cultures de printemps sont en repli. Rien de très surprenant : la météo calamiteuse de l’automne 2019 avait entraîné un déport exceptionnel des semis d'automne vers des semis de printemps.

 

 
Les surfaces de maïs retrouvent un niveau proche de la moyenne quinquennale en 2021, en retrait de 12 % après le rebond de 2020. © Réussir/SSP
Les surfaces de maïs retrouvent un niveau proche de la moyenne quinquennale en 2021, en retrait de 12 % après le rebond de 2020. © Réussir/SSP

 

Le blé tendre regagne ainsi 15 % de surfaces, et l’orge d’hiver 3 %. Conséquence : la sole de maïs grain se contracte de 11 %, et celle de l’orge de printemps baisse d’un quart. La récolte à venir retrouve ainsi l’ordre de grandeur de la moyenne quinquennale en blé et en maïs.

 

 
Les orge de printemps perdent un quart de leur surface en 2021 après la forte hausse provoquée en 2020 par les conditions de semis difficiles à l'automne. © Réussir/SSP
Les orge de printemps perdent un quart de leur surface en 2021 après la forte hausse provoquée en 2020 par les conditions de semis difficiles à l'automne. © Réussir/SSP

 

Deux céréales restent toutefois dans le rouge par rapport à l’historique : le blé dur (-15 % par rapport à la moyenne quinquennale, malgré une remontée sur un an de 9 %) et l’orge d’hiver (9 % en dessous de la moyenne).

 

 
Le colza est le principal perdant de 2021 : il continue à céder du terrain, avec une sole nationale historiquement basse. © Réussir/SSP
Le colza est le principal perdant de 2021 : il continue à céder du terrain, avec une sole nationale historiquement basse. © Réussir/SSP

 

Autre grand perdant : le colza. Celui-ci poursuit sa chute, en cédant 12 % de sa surface cette année encore. L’oléagineux a perdu près d’un tiers de ses hectares par rapport à la moyenne cinq ans.

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