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Quels sont les objectifs du nouveau programme Cap Protéines+ ?

Dans la continuité de Cap Protéines, le programme Cap Protéines+, pour renforcer la souveraineté protéique française, a démarré. D’une durée de trois ans, il est coordonné par Terres Inovia avec les autres instituts techniques agricoles, Arvalis, Idele, Ifip et Itavi, et l’interprofession Terres Univia.

lentilles vertes tenues dans une main devant un champ
L'un des objectifs de Cap Protéines+ est de sécuriser la capacité à produire des légumineuses à graines et fourragères.
© Christian Gloria

Le programme Cap Protéines+ qui vient de débuter s’inscrit dans la continuité de Cap Protéines. Il se positionne au cœur de la Stratégie Nationale en faveur des Protéines Végétales (SNPV). D’une durée de trois ans (2024-2027), il est coordonné par Terres Inovia avec les autres instituts techniques agricoles, Arvalis, Idele, Ifip et Itavi, et l’interprofession Terres Univia. 

A relire : Cap-proteines-elevage.fr recense les ressources pour développer l’autonomie protéique dans son élevage

Combien de partenaires au sein des filières animales et végétales ?

Doté d’un budget de 9,7 millions d’euros composé de fonds interprofessionnels, de fonds propres des membres du consortium et de financements du ministère de l’Agriculture et de la souveraineté alimentaire, Cap Protéines+ s’appuie sur un consortium de 117 partenaires des filières végétales et animales, avec notamment les Chambres d’agriculture, La Coopération Agricole et les lycées agricoles. Il a pour ambition d’acquérir des références technico-économiques, d’accompagner les acteurs des filières et de favoriser une appropriation massive des innovations et des connaissances existantes sur les légumineuses à graines et fourragères.

A relire : L’autonomie protéique pour tous

Quels objectifs ?

Cap Protéines+ vise à répondre à cinq objectifs afin de dynamiser l’amont et l’aval des filières :

  • Sécuriser la capacité à produire des légumineuses à graines et fourragères, en production biologique et conventionnelle, par l’évaluation et le transfert de leviers de robustesse ;
  • Favoriser une utilisation des protéines végétales françaises par les transformateurs de l’alimentation animale et humaine ;
  • Renforcer la structuration des filières de production et de transformation de protéines végétales sur le territoire national, dont l’Outre-Mer ;
  • Mobiliser les acteurs des territoires pour la mise en œuvre de stratégie d’accroissement de la souveraineté protéique ;
  • Favoriser le transfert des résultats déjà déployables auprès des agriculteurs et des apprenants.

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