Aller au contenu principal

« Quand on choisit un taxi-lait, il faut surtout opter pour un bon service après-vente »

Elodie Ricordel, éleveuse en Loire-Atlantique, a réalisé l’achat groupé d’un taxi-lait avec cinq autres élevages de la Cuma il y a deux ans. Elle nous fait part de son retour d’expérience et alerte sur l’importance du choix du vendeur.

Elodie Ricordel © DR
Elodie Ricordel
© DR

« Dans notre groupe d’éleveurs en Cuma, on a commencé à échanger sur l’intérêt des taxis-lait. Au début, on voyait surtout le coût, mais finalement les langues se sont déliées et on s’est rendu compte qu’on était plusieurs à avoir mal au dos à force de porter des bidons tous les jours… Suite à cet échange, nous étions six à vouloir nous renseigner. Alors, on s’est réparti le travail : chacun a contacté un fournisseur pour récupérer des infos. On a comparé les trois modèles qui nous semblaient les plus pertinents (Urban, Holm&Laue, Förster) et on a été voir des éleveurs équipés. C’est important d’aller tester et de prendre en main le matériel. On s’est aperçu que certains étaient finalement peu pratiques à nettoyer car le fond de la cuve n’était pas facile d’accès. Les témoignages des utilisateurs nous ont aussi bien servi. Par exemple, l’un d’entre eux avait déjà dû changer deux fois le moteur de l’agitateur suite à une fuite car il n’avait pas été suffisamment rigoureux sur le renouvellement des joints…

Ne pas oublier que le matériel peut tomber en panne

Notre choix a finalement porté sur le MilchMobil. Deux critères ont fait la différence : le réchauffage au bain-marie et le lavage automatique avec la rotobuse. Personnellement, je l’actionne deux fois par semaine et le reste du temps, je rince simplement à l’eau bien chaude. Tout est lisse dedans, et comme la cuve est couchée, c’est hyper simple à nettoyer. Je suis satisfaite du modèle, par contre nous avons commis une erreur à l’achat. Une fois le modèle choisi, nous nous sommes focalisés sur le prix, plus que sur la compétence du vendeur. Nous avons oublié que comme tout matériel, le taxi-lait peut tomber en panne (problèmes d’avancement, de carte électronique, de fusibles…). Toutes ne sont pas graves mais encore faut-il en diagnostiquer l’origine… Et pour ça, il faut des vendeurs avec un vrai service après-vente ! Heureusement que notre concessionnaire de machine à traire en vend aussi et accepte de faire le SAV désormais.

Je pense que tous les taxis-lait se valent s’ils sont bien entretenus, ce qui compte finalement c’est surtout de pouvoir trouver la compétence en cas de problème pour qu’il dure dans le temps ! Il faut vraiment miser sur un interlocuteur sérieux qui connaît bien le produit et travaille en partenariat avec le fabricant. »

Les achats groupés ont du bon

Grâce à l’achat groupé, nous avons pu négocier une remise sur les six taxis-lait. Autre avantage ; c’est pratique d’avoir le même modèle entre voisins. C’est plus facile quand on se remplace car on connaît bien son fonctionnement. Et en plus, en cas de panne ou de défaut, on peut se questionner ou se filer des tuyaux si un autre éleveur a rencontré le même souci.

 

Les plus lus

Astuce d’éleveur : des cannes à pêche transformées en barrière motorisée pour l’accès au pâturage

Franck Hivert, du Gaec Hivert en Mayenne, a installé un moteur de portail de garage sur des cannes à pêche qui servent de…

<em class="placeholder">vache laitière boit de l&#039;eau dans un abreuvoir dans une prairie</em>
Abreuvement au pâturage : position des bacs et débit d’eau sont essentiels

Placer le bac à moins de 150 mètres du fond de la pâture, assurer un bon débit d’eau, ajuster diamètre des tuyaux et…

<em class="placeholder">vaches laitières aux cornadis</em>
Le vinaigre de cidre, un allié pour la santé des vaches

Produit naturel et peu coûteux, le vinaigre de cidre est utilisé traditionnellement sur le terrain par des éleveurs pour…

<em class="placeholder">Matthieu Caugant, éleveur dans le Finistère, devant ses vaches laitières</em>
Abreuvement au pâturage : « Des tuyaux de gros diamètre permettent d’alimenter nos 4 km de réseau d’eau pour 80 hectares accessibles »
Au Gaec Roz Avel, dans le Finistère, le réseau d’eau a été refait en même temps qu’une augmentation de la surface pâturable par…
<em class="placeholder">Fabien Louis, éleveur.</em>
« Des abreuvoirs connectés, caméras intelligentes et capteurs pour gagner en performance et en confort de travail dans mon élevage laitier dans le Morbihan »

Au Gaec de la Grée, dans le Morbihan, l’intelligence artificielle pilote l’abreuvement et la gestion de l’ambiance du…

<em class="placeholder">Au premier plan, les génisses de 7-8 mois, au second les génisses de 19-20 mois et au fond les vaches traites. </em>
Élevage laitier : 42 heures par semaine avec des vêlages groupés
Choisir un système en vêlages groupés structure le travail en séquences fortes sur l’année. Enregistrements à l’appui, c’est 42…
Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 96€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Réussir lait
Profitez de l’ensemble des cotations de la filière Réussir lait
Consultez les revues Réussir lait au format numérique, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce aux newsletters de la filière laitière