Uniporc met au point un protocole « nez humain » pour détecter les carcasses de porcs malodorantes à l'abattoir
Uniporc Ouest a été mandaté par la profession pour encadrer la détection des odeurs de mâles entiers sur les chaînes d’abattage par des nez humains. L’Ifip apporte son expertise et sa connaissance des démarches déjà engagées en Europe.


Nom de code : Sanmalo, « comme sans mâles odorants », précisait Pascal Le Duot, le directeur d’Uniporc Ouest, lors de l’assemblée générale de la structure qui s’est tenue à Plérin le 1er juillet dernier. Le protocole de détection des odeurs de mâles entiers sur les chaînes d’abattage par des nez humains conçu avec l’aide de l’Ifip a pour objectif de réduire à zéro le risque de voir des carcasses présentant des odeurs sexuelles passées au travers des mailles du filet pour se retrouver dans le circuit de la viande fraîche et les assiettes des consommateurs. « Cette méthode est la plus fiable, la plus répandue en Europe à ce jour et la plus rapide à mettre en œuvre dans les abattoirs qui accepteront des mâles entiers », souligne-t-il. Cooperl en France et Vion aux Pays Bas l’utilisent déjà. Les procédés automatiques ne sont encore qu’au stade expérimental.