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Les OVS du Grand Ouest rappellent les risques pour les élevages plein air

La réglementation impose des dispositifs de protection spécifiques, essentiellement des clôtures.
La réglementation impose des dispositifs de protection spécifiques, essentiellement des clôtures.
© C. Gérard

Brucellose, Aujeszky, trichines. La faune sauvage est à l’origine de trois à cinq cas par an de brucellose dans des élevages plein air en France, dont certains dans le Grand-Ouest. Ce qui a justifie la récente mise en garde des éleveurs plein air par les organisations à vocation sanitaire face au risque de transmission de maladies, en particulier par les sangliers. Des études montrent que les sangliers du Grand-Ouest sont porteurs de la brucellose et, dans certaines zones, de la maladie d’Aujeszky.

Concernant la brucellose, le risque maximal est lié à la transmission par la saillie de truies par des sangliers sauvages. Les OVS rappellent que, si un éleveur plein air a des truies (ou cochettes) susceptibles d’être en chaleur, la réglementation impose des dispositifs de protection spécifiques, essentiellement des clôtures dont les modèles sont définis par une circulaire(1). En l’absence de ces protections, ces animaux devront être placés en bâtiment. L’absence de tels dispositifs annule toute compensation financière de l’abattage des animaux si un problème sanitaire apparaissait.

Pour les élevages détenant en plein air les autres types d’animaux (sans venue en chaleur possible), les trois OVS porc (Bretagne, Pays de la Loire et Normandie) recommandent fortement de les isoler par un grillage "type ursus" de 130 cm de hauteur minimum.

« Le respect de la réglementation participe à la sauvegarde du statut sanitaire de la filière porcine française. En cas d’Aujezsky dans un élevage, la France ne pourrait plus exporter, et entre régions tous les mouvements de porcs seraient régis par une réglementation d’exception très contraignante », prévient l’OVS Porc Bretagne.

 

(1) Circulaire 2005-4073 du 20/12/2005 sur http://agriculture.gouv.fr

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