La consommation de viande porc encore en berne en 2018
Les achats des ménages de porc frais et de charcuterie ont baissé de nouveau l’an passé. La place des produits carnés dans l’alimentation des Français poursuit sa mutation, avec l’essor des produits élaborés.

La consommation de viande intégrée dans des produits élaborés augmente, dans des proportions toutefois insuffisantes pour combler la baisse globale de la consommation.
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D. Poilvet
La consommation française de viande poursuit son recul. Analysés à partir des données du panel Kantar, les achats des ménages de porc frais (produits bruts seulement, hors élaborés) et de charcuterie (hors saucisses fraîches et volailles) ont subi des baisses de l’ordre de 3 % en volume entre 2017 et 2018. Depuis 2015, les achats de porc frais subissent des reculs importants. Entre 2011 et 2018, l’espèce a perdu près de 15 %.
La situation est également préoccupante pour la charcuterie, dont les pertes annuelles de volume sont de plus en plus importantes depuis 2015. La baisse des tonnages en 2018 concerne aussi bien les produits en libre-service (-2,3 %) qu’à la coupe (-5,5 %).