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Le printemps de l’autonomie protéique avec Cap Protéines

330 élevages ont été sélectionnés dans le projet Cap Protéine pour leur capacité à renforcer leur autonomie protéique et pour les leviers qu'ils ont mis en place.
330 élevages ont été sélectionnés dans le projet Cap Protéine pour leur capacité à renforcer leur autonomie protéique et pour les leviers qu'ils ont mis en place.
© DR

Cap Protéines lance le printemps de l’autonomie protéique. Le projet, issu du plan France Relance, proposera toute une série de rendez-vous et d’évènements multifilières jusqu’à fin 2022.

Par printemps, comprenez « renouveau de l’autonomie protéique », nous fait-on savoir. « Sur les 3,8 millions de tonnes de soja consommées aujourd’hui en France pour l’alimentation animale, 92 % sont issus de l’importation », souligne Jérôme Pavie, de l’Institut de l’Élevage. Ce soja importé est souvent produit au détriment de l’environnement, causant déforestation, pollution par les engrais et pesticides.

Le projet Cap Protéine, malgré son pas de temps très court (deux ans), a pu bénéficier d’un budget de 53,5 millions d’euros pour mettre sur pied un vaste plan d’expérimentations et de collecte de données. En tout 330 élevages sont sélectionnés sur leurs pratiques et donneront lieu à la publication de fiches techniques, et 40 essais agronomiques et 42 essais zootechniques sont en cours d’expérimentation. La formation est intégrée dans le projet avec la participation de 19 lycées et centres de formation agricole. Une trentaine de journées portes ouvertes en élevage de ruminants sont prévues partout en France et Cap Protéines aura un espace dédié lors du Salon de l’herbe et des fourrages (les 1er et 2 juin dans l’Allier). « Six ateliers sont prévus, allant du semis à au pâturage, en passant par les bonnes pratiques d’enrubannage avec de nombreux itinéraires techniques présentés et des vitrines de différentes variétés végétales », présente Anthony Uijttewaal, d’Arvalis.

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