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L’association Pérail donne tout pour l’IGP

De gauche à droite : Jean-François Dombre (président sortant), Pierre Gaillac (vice-président), Sébastien Leclercq (président), Thomas Parenti (trésorier). © DR
De gauche à droite : Jean-François Dombre (président sortant), Pierre Gaillac (vice-président), Sébastien Leclercq (président), Thomas Parenti (trésorier).
© DR

Le 13 mars, l’association Pérail a élu son nouveau bureau et son président, tout en se dotant de nouveaux statuts. Sébastien Leclercq accède ainsi à la présidence pour l’année à venir. Directeur d’établissement chez le fabricant de roquefort Papillon, il préside le conseil d’administration composé de huit représentants des producteurs et de huit représentants des fabricants, collège dont il fait partie. Lors de cette assemblée générale, l’association a présenté le dossier de demande d’IGP pour le pérail, fortement inspiré du cahier des charges de la demande d’AOP, mais enrichie des remarques formulées par l’Inao lors de l’examen du dossier. Le cahier des charges a été augmenté notamment des notions de bien-être animal et répond aux exigences environnementales.

Du lait de Lacaune élevée au grand air

Pour ce faire, les systèmes de production devront prioriser le pâturage, l’entretien des paysages et la préservation de la biodiversité. De plus, seul le lait issu de brebis Lacaune est autorisé dans la fabrication du pérail et l’IGP est toujours attachée à la valorisation des savoir-faire fromagers locaux. Un premier document de travail a été déposé mi-avril et l’association espère une avancée du dossier à partir de 2021.

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