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Identifier les priorités du bien-être animal et les outils prometteurs

La première marche du projet TechCare était, pour chaque pays participant, d’identifier les axes prioritaires autour du bien-être animal, selon les facteurs de risque relevés. Pour répondre à ces priorités, les technologies les plus prometteuses ont ensuite été ciblées.

La première étape du projet TechCare a été de réaliser un inventaire exhaustif des risques pouvant compromettre le bien-être animal pour les petits ruminants. Utilisant le modèle des Cinq Domaines de Mellor et al. (2020), à savoir la nutrition, la santé, l’environnement, le comportement et l’état mental (cf. schéma), le consortium a identifié plus de 80 risques mentionnés dans la littérature scientifique et technique internationale, à la fois pour les ovins et caprins, à différents stades de développement et de production.

Cette longue liste a été ensuite réduite par un comité d’experts dans chaque pays, afin de bien représenter les enjeux de leur type de production (intensif ; semi-intensif ; semi-extensif ; extensif), des espèces ovines ou caprines et de leurs filières (viande ou lait).

Des enjeux différents d’un pays à l’autre

Lors d’une première série d’ateliers nationaux en 2021, ces listes de risques et de facteurs ont été proposées aux éleveurs et acteurs des filières, qui les ont réduites et priorisées en fonction de leurs enjeux respectifs. Un total de 260 acteurs a participé aux ateliers dans les neuf pays. En France, elles visaient les besoins en eau, la compétition pour l’alimentation et les conditions environnementales en extérieur et en bâtiment pour les ovins viande. Ce dernier point a également été relevé côté production laitière, qui a complété son top 3 avec la problématique des boiteries (constat partagé avec la Roumanie et l’Italie) et l’insuffisance des apports nutritionnels.

Les priorités peuvent être très différentes entre les pays. Néanmoins, un consensus a été trouvé à l’échelle du consortium pour définir six priorités par filière : les problèmes de nutrition, les mammites, le parasitisme gastro-intestinal, les boiteries, les parasites externes, les besoins en eau et les problèmes liés à la reproduction.

Des technologies pour répondre aux attentes

À la suite de discussions et recherches au sein du projet, une liste des technologies prometteuses a été identifiée. Les critères de sélection se sont portés sur la capacité de pouvoir mesurer ou suivre les risques et enjeux du bien-être des petits ruminants, leur capacité à être déployés facilement en condition d’élevage, et leur coût potentiel.

Ces trois listes ont été ensuite présentées aux éleveurs lors d’ateliers de discussion qui se sont tenus pendant l’automne 2021. Pour chaque technologie, un tableau récapitulatif avec photos et illustrations, coûts moyens, les diverses compagnies qui les vendent, et leur utilité potentielle pour gérer les risques au bien-être identifiés précédemment, a été présenté aux éleveurs.

Ils ont ensuite priorisé les trois technologies qui leur paraissaient les plus pertinentes. En France, les participants ont jugé le lecteur RFID, la plateforme de pesée automatique et la combinaison GPS et accéléromètre comme étant les technologies les plus intéressantes pour les ovins allaitants, tandis qu’en ovin lait, ce sont les stations météo et capteurs d’ambiance qui ont été cités en premier, avec les compteurs d’eau et à nouveau le lecteur RFID. Ce dernier est cité par sept autres pays du consortium.

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