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Moins de vaches dans bien des départements

 © S.Bourgeois
© S.Bourgeois

 

 

 

 

Amorcée en 2015 pour les cheptels laitiers et fin 2016 pour les cheptels allaitants, la décapitalisation du cheptel bovin semble s’inscrire dans la durée. Au cours du premier semestre 2019, il n’y a eu aucun ralentissement du phénomène.
Pour les cheptels laitiers, cette réduction des effectifs est loin d’être généralisée à tous les départements. Le nombre de laitières progresse dans certains secteurs et traduit de ce fait une spécialisation accrue des exploitations et des zones de production. C’est en particulier le cas du grand quart Nord-Ouest et dans une moindre mesure de la Franche-Comté. En revanche, le nombre de laitières recule très nettement dans le Sud-Ouest et dans le Massif central.
Du côté des allaitantes et si on analyse les tendances entre le 1er avril 2018 et le 1er avril 2019, le recul des effectifs concerne la quasi-totalité des départements. La baisse est sensible dans l’ex-région Limousin (Corrèze, Creuse, Haute-Vienne), dans le Sud-Ouest et dans les Pays de la Loire. À signaler malgré tout la modeste progression des effectifs dans le sud du Massif central (Ardèche, Cantal, Haute-Loire et Lozère) où cette évolution est d’abord liée à des conversions de cheptels du lait vers la viande.
Après une année 2018 éprouvante dans bien des élevages, la crainte est d’avoir cet automne une accélération de cette décapitalisation sous le double effet de la sécheresse et des tarifs toujours médiocres pour les animaux finis.

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