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Centre-Val de Loire
Marc Fesneau : sécheresse et souveraineté alimentaire au menu de son premier déplacement comme ministre de l’agriculture

A peine nommé ministre de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire, Marc Fesneau a choisi sa région d’origine pour aller à la rencontre des agriculteurs ce week-end.

Marc Fesneau a visité samedi 21 mai deux exploitations agricoles du Cher, celle de Franck Thivrier polyculteur-éleveur à Massay et celle de Jean-Michel Rhit à Graçay.
Marc Fesneau a visité samedi 21 mai deux exploitations agricoles du Cher, celle de Franck Thivrier polyculteur-éleveur à Massay et celle de Jean-Michel Rhit à Graçay.
© Compte twitter Marc Fesneau

Pour son premier déplacement sur le terrain en tant que nouveau ministre de l’Agriculture, Marc Fesneau a visité samedi 21 mai deux exploitations agricoles du Cher, celle de Franck Thivrier polyculteur-éleveur à Massay et celle de Jean-Michel Rhit à Graçay.

Candidat aux élections législatives sur la première circonscription du Loir-et-Cher, il s’est rendu le lendemain, dimanche 22 mai, au comice agricole de Morée.

Deux déplacements durant lesquelles il a abordé ses priorités pour les semaines qui viennent.
 

L’accès à l’eau une priorité

Dans le Cher, face aux difficultés rencontrées par Franck Thivrier liées à la sécheresse, le nouveau ministre de l’Agriculture a estimé que « la question de l’eau » devait être mise sur la table. « Dans certains endroits, si on n’a pas accès à l’eau, on ne pourra plus assurer notre autonomie alimentaire. Il faut réussir à dialoguer avec les citoyens, ceux qui ont des craintes, pour leur montrer que c’est un élément essentiel pour le maintien d’une agriculture », a-t-il déclaré selon les propos repris par France Bleu Berry.

Marc Fesneau a aussi abordé la question de la souveraineté alimentaire lors d’un point presse sur l’exploitation de Jean-Michel Rhit à Massay : « parfois, on avait peut-être pensé que la question de la souveraineté était une question résolue, or la crise ukrainienne et les questions climatiques viennent montrer que la souveraineté n'est pas une question résolue ». « Ce n'est pas la peine de parler de souveraineté, c'est un vain mot, si les agriculteurs ne trouvent pas de revenus », a poursuivi le nouveau ministre l'Agriculture et de la Souveraineté alimentaire.

La question quantitative n’est pas derrière nous

Evoquant la guerre en Ukraine, Marc Fesneau a souligné que cette crise vient « rappeler qu'on a besoin de produire ». « La question quantitative n'est pas une question qui est derrière nous. La question de se nourrir n'est jamais une question derrière soi et les dérèglements climatiques viennent poser des questions quantitatives qui ne sont pas des petites questions », a-t-il estimé.

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