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Le groupe de travail arrachage des vignes est sur les rails

Un groupe de travail planche sur le financement de l’arrachage des vignes via le Feader.

Le groupe arrachage planche sur le financement de l'opération. Il y aurait besoin d'une enveloppe d'environ 100 millions d'euros.
Le groupe arrachage planche sur le financement de l'opération. Il y aurait besoin d'une enveloppe d'environ 100 millions d'euros.
© Grenier Franco - Kirpy

Suite aux deux rencontres avec le ministre de l’Agriculture et ses conseillers début août et courant octobre, un groupe de travail sur l’arrachage s’est constitué autour du syndicat des bordeaux et bordeaux supérieurs. Présidé par la préfète, il associe également la Draaf et la région.

« Le ministre a fermé la porte à la possibilité de travailler sur une aide OCM, indique Bernard Farges, vice-président de l’interprofession bordelaise (CIVB). Il nous a dirigés exclusivement vers le Feader. » Le groupe planche donc sur cette solution. « Mais c’est complexe, dévoile le vice-président. Il faut adapter les textes. »

Vers trois critères d’éligibilité

Trois critères d’éligibilité pourraient être retenus. Le premier serait que les vignes déjà en friche ou abandonnées ne pourraient prétendre au dispositif. Second point : le taux de manquants serait pris en compte dans le calcul de l’aide à l’arrachage. Enfin, une parcelle située dans une zone urbanisable ne serait pas éligible.

S’il n’y a pas de date butoir, l’objectif est d’aller vite, rappelle Bernard Farges. La prochaine programmation Feader est en effet pour 2023-2027. Environ 10 000 hectares seraient concernés, pour une enveloppe tournant autour de 100 millions d’euros. Toutes les AOC bordelaises le souhaitant seraient éligibles, les plus concernées étant bien évidemment les bordeaux, bordeaux supérieurs, côtes, liquoreux et médocs.

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