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LDC en pole position européenne

Avec ses acquisitions, le groupe LDC accroît ses performances et se positionne en leader européen, mais il stagne dans les GMS en France.

© P. Le Douarin

Leader national avec 40 % du marché des volailles, le groupe LDC le devient aussi au niveau européen à mesure qu’il prend des positions à l’est de l’Europe. Sur l’exercice 2018-2019, il est devenu numéro un européen du canard en rachetant le hongrois Tranzit et trois PME vendéennes (Favreau, Couthuis et Péridy), tous axés sur l’exportation notamment en Allemagne. D’autres projets d’acquisitions sont en cours d’ici la fin de l’année a indiqué Denis Lambert le 22 mai lors de la présentation des comptes aux investisseurs et à la presse. L’exercice 2018-2019 est encore une année de records avec +7,7 % de chiffre d’affaires (CA) à 4,12 milliards d’euros, + 5,7 % de résultat net à 149 M€, et +6,9 % de tonnage à 989 000 tonnes.

Le marché des GMS à la peine

Sur le pôle Volaille France hors amont, le CA atteint 2,9 milliards (+ 6 %) et le volume 709 000 t (+ 6 %). Ces résultats sont portés par les acquisitions (à périmètre identique : +1,4 % en tonnage et +2,7 % en valeur), et par les relais de croissance sur la RHD (+2,8 % de CA), l’industrie (+15 % de CA) et l’export (+19 % de CA). Entamée depuis cinq ans, la reconquête des importations est en bonne voie. Le rythme de plus 25 000 à 30 000 t par an sera maintenu avec le nouvel abattoir de Châteaulin dans le Finistère, opérationnel en 2021-2022. Seul le marché de la GMS, qui pèse encore 53 % des volumes, est à la peine comparativement aux autres débouchés. Des revalorisations tarifaires ont été obtenues, mais les volumes stagnent (+0,6 %), d’où un CA à +2,1 %. Néanmoins, LDC s’en tire mieux que ses concurrents. Avec +3,5 % en volume, ce sont les découpes et élaborés qui sauvent la mise alors que le poulet entier et le label reculent de 4,3 % (plus que le marché). Dans un marché plus compliqué en GMS, LDC lance de nouveaux produits et propose une offre « multicanal » aux rayons rôtisserie, surgelé, boucherie et charcuterie traditionnelle, libre-service et même drive. Au final, à 134 M€ le résultat opérationnel courant de la Volaille France (Roc) baisse de 7,2 %. Avec l’acquisition de Ramon (70 M€ de CA et 3 M€ de Roc) et la bonne tenue des autres débouchés, le Roc Volailles France de l’actuel exercice devrait être stable et celui du groupe progresser de 5 % pour atteindre les 200 M€, tout en investissant autant dans les outils.

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