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L’appli Perfarmer propose aux céréaliers de maîtriser la commercialisation de leur blé

Les fluctuations du prix du blé peuvent entraîner des écarts de chiffre d’affaires pour les céréaliers. La start-up Perfarmer, créée en 2016, a mis au point une application qui permet aux producteurs d’être réactifs sur les marchés, dans un contexte de forte volatilité du cours des céréales.

« Vendez votre récolte au bon prix », c’est la promesse faite par l’application Perfarmer. L’outil numérique sur le marché depuis 2016 propose aux céréaliers d’être réactifs quand ils commercialisent leur production. L'appli est développée pour les cours du blé mais aussi du maïs et du colza. Michel Bourrousse, agriculteur dans le Gers, et Edgar Chaput, qui a travaillé plusieurs années chez Google, ont conçu leur appli mobile pour permettre aux producteurs de s’adapter à la forte volatilité des cours des matières premières agricoles, en particulier du blé.

« L’information vient à moi », résume Noël Jamet, agriculteur à Forges-la-Forêt en Ille-et-Vilaine, sur le site de Terra qui a mis en ligne au mois de juillet un article et une vidéo.

Voir « Perfarmer : maîtriser sa commercialisation » dans Terra.

 

 

La « jeune pousse » qui a mis au point l'appli figure aujourd'hui dans le classement des « 100 start-up pour une meilleure agriculture ». La clientèle se développe et « aujourd’hui, près de 6000 agriculteurs utilisent Perfarmer », informe L’Avenir agricole et rural de la Haute-Marne. Sébastien Poinseau, agriculteur à Heuilley le Grand en Haute-Marne, utilise l’outil depuis un an. « Je voulais me tenir informé des cours des céréales, » témoigne-t-il dans le journal agricole départemental, « et être averti dès que le prix dépasse mon exigence. » Le téléchargement est gratuit « et en plus, c’est simple d’utilisation », poursuit-il.

Lire « Une application pour lutter contre la volatilité des prix des céréales » dans L’Avenir agricole et rural de la Haute-Marne.

Didier Haigneré, agriculteur au Fresne-sur-Loire, dans le Maine-et-Loire, dispose d’une capacité de stockage de 2000 tonnes pour « conserver ses céréales afin de les vendre au meilleur prix », rapporte l’Anjou agricole. Avec l’appli, il peut saisir « le bon moment pour vendre », explique le journal, en fonction du « prix objectif » qu’il s’est fixé. « Lorsque l’agriculteur est satisfait du prix, la vente peut s’opérer en un clic sur l’application, avec le négociant ou la coopérative de son choix, sans commission. » Il peut également de suivre ses stocks, avec un système de décompte. Un « outil sécurisant » estime le producteur que le journal n’hésite pas à comparer à un « céréalier de Wall Street ».

Lire « Le céréalier de Wall Street » dans l’Anjou agricole.

Voir aussi « [Vidéo] Prix des céréales : l’appli Perfarmer joue les lanceurs d’alerte ».

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