Un outil d’aide à l’emploi des mélanges prairiaux
Le Gnis met en ligne
sur internet un calculateur des bonnes quantités de semences de chaque espèce,
et publie un document à destination des éleveurs.
L’étiquette d’un sac de semences comporte le pourcentage en poids du mélange. Cette composition n’équivaut pas à celle en nombre de semences, du fait de poids de mille grains différents entre espèces. Pour aider les éleveurs à obtenir leur objectif de peuplement, le Gnis a mis au point un calculateur, mis en ligne sur internet(1), pour faire la conversion. Il permet de connaître le peuplement théorique au champ, en fonction de la composition indiquée sur un sac de mélange prairial. Ou de calculer les bonnes quantités (en kilos) de semences de chaque espèce à semer à partir d’un objectif de peuplement.
Pas plus de six espèces et huit variétés
Le Gnis a également édité un dépliant, avec des recommandations pour l’utilisation des mélanges prairiaux. « Il n’est pas utile d’associer plus de huit variétés au total, parmi six espèces différentes au maximum. La dose maximale de semis de mélange ne devrait pas dépasser 30 kg/ha, afin que chaque variété puisse s’exprimer. »
Ces recommandations sont issues d’une brochure éditée par un collectif de l’AFPF (Gnis, Inra, BTPL, Arvalis, RAGT…), sur les préconisations agronomiques pour les mélanges de semences pour prairies en France. « Ce document est une première édition qui est perfectible et dont le contenu pourra évoluer », souligne Julien Greffier, du Gnis.
La brochure précise que pour des mélanges d’espèces dont les semences ont des densités différentes, « les utilisateurs doivent mélanger les semences avant et en cours de semis, pour éviter le risque de sédimentation ». Le document présente aussi les particularités d’une vingtaine d’espèces, le comportement des espèces au sein d’un mélange…
L’AFPF rappelle également que les espèces pures, et les associations simples d’une graminée et d’une légumineuse sont également des réponses pertinentes. Le choix se fait en fonction de la situation pédoclimatique, du mode de valorisation de la prairie (pâturage, fauche), de l’objectif de l’éleveur (prairie longue durée, rendement…).