Aller au contenu principal

Nouveau départ pour l’AOP bleu des causses

Le bleu des causses est produit selon la même technologie que le roquefort et affiné comme lui en caves naturelles, ce qui le démarque des autres bleus en termes de goût.
© B. Griffoul

L’AOP bleu des causses a obtenu cet automne la validation de son nouveau cahier des charges. Les conditions de production du lait sont renforcées : 120 jours de pâturage et 30 ares de pâture par vache, 1 800 kilos maximum de concentré par vache par an, interdiction des aliments OGM et de l’urée, 3 kg de foin minimum par vache par jour hors période de pâturage, alimentation AOP un mois avant le début de lactation... Clément Chayriguès, président du collège des producteurs, compte sur « l’effet cahier des charges » pour stopper l’érosion des ventes de la pâte persillée aveyronnaise au lait de vache (450 tonnes par an).

Pour l’instant, le fromage est fabriqué par une seule entreprise, Lactalis, à Rodez (Aveyron). Sodiaal travaille sur un projet de fabrication. Suite à l’entrée en application du cahier des charges, Lactalis a recentré sa collecte afin de rationaliser les coûts. Vingt-six points de collecte (45 producteurs) ont été retenus pour fournir les 10 millions de litres nécessaires aux volumes actuels. À peine la moitié de ce lait sera transformée en bleu des causses. La production étant très saisonnière, la collecte a été calée sur l’étiage d’été. Les producteurs ont négocié une prime AOP de 50 euros pour 1 000 litres sur les volumes transformés en bleu des causses (44 %). Ils s’engagent à donner au moins une journée de leur temps tous les ans pour participer aux actions de promotion (animations commerciales en magasin, salons...). « Nous voulons être partie prenante dans la relance de l’AOP, explique Clément Chayriguès. Il est hors de question que les producteurs touchent la prime et ne sortent pas de chez eux. Nous espérons que notre volonté de développer le produit sera suivie par la même volonté de la part des entreprises. »

Les plus lus

<em class="placeholder">franck et </em>
Élevage laitier bio : « Nous avons le goût de la productivité en Mayenne »

La moyenne d’étable du Gaec Hivert, en Mayenne, s'établit à 8 500 kg de lait en bio. Équipé de deux robots de traite…

<em class="placeholder">jeunes semis de luzerne</em>
Luzerne : sept erreurs à éviter au semis

La luzerne est une culture fourragère exigeante qui réclame de la rigueur et une certaine technicité pour bien démarrer. Tour…

<em class="placeholder">robot d&#039;alimentation GEA dans la cuisine</em>
Votre production laitière a-t-elle augmenté suite à l'installation d'un robot d’alimentation ?

L’installation d’un robot d’alimentation s’est-elle traduite par une hausse de l'ingestion et de la production laitière chez…

<em class="placeholder">pièces de monnaie et billets</em>
Prix du lait 2025 : Sodiaal annonce un objectif de 470 €/1000 l en conventionnel et de 520 euros en bio, après un bon résultat 2024

Après de bons résultats pour l’année 2024 et un prix du lait payé à 492 euros les 1000 litres toutes primes et ristournes…

<em class="placeholder">essais variétaux luzerne</em>
Luzerne : le choix variétal face à l’évolution climatique
Les semenciers proposent désormais des mélanges de semences associant des variétés de luzerne typées sud et nord. L’objectif…
<em class="placeholder">courbe de l&#039;évolution du prix 12 mois glissants du lait bio en France, en Allemagne et en Autriche</em>
Prix du lait bio : pourquoi l'Allemagne fait mieux que la France ? 

Les transformateurs laitiers payent mieux les éleveurs bio en Allemagne qu'en France. En magasin, le prix d'un litre de lait…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 96€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Réussir lait
Profitez de l’ensemble des cotations de la filière Réussir lait
Consultez les revues Réussir lait au format numérique, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce aux newsletters de la filière laitière