« Notre système compense le faible potentiel fourrager de nos terres »
Le Gaec Beneteaud, en Charente-Maritime, a misé sur un système intensif à base de maïs et ray-grass italien pour compenser le faible potentiel fourrager de ses terres et produire plus de lait. La technicité des éleveurs et une bonne génétique assurent de bons résultats.

Xavier (à gauche) et Estelle, avec leur salarié, Florian Caillaud, et les enfants du couple, Agathe et Arthur. « Nous cherchons à augmenter la production sans dégrader le coût de production, mais nous investissons aussi régulièrement pour avoir un outil fonctionnel, agréable et transmissible. »
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La récolte d’une partie du maïs en épi et parfois en grain permet de limiter les apports de concentré.
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Les vaches ont accès à un parcours, mais passent le plus de temps dans le bâtiment. L’installation de ventilateurs améliore l’ambiance en été.
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Le Gaec s’est équipé d’une faucheuse frontale en plus de la faucheuse conditionneuse arrière pour pouvoir récolter l’herbe rapidement au meilleur stade.
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Anne-Laure Gomas, de la chambre d’agriculture de Charente-Maritime
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« En Charente-Maritime, il n’y a plus beaucoup d’exploitations laitières, constatent Xavier Beneteaud et Estelle Frappier. Les terres, à vocation céréalière, ne sont pas idéales pour l’élevage. Sur l’exploitation, la dernière de la commune, les deux tiers sont très séchantes l’été, qui est souvent chaud et sec. La réserve utile des sols n’est que de 70 à 110 mm. Nous n’avons pas d’irrigation. Et il n’y a que 4,5 hectares accessibles aux vaches, ce qui ne permet pas le pâturage. »