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Ils cultivent l’autonomie alimentaire

Complémentarité des fourrages, accessibilité des pâtures, cohérence entre la production et le potentiel fourrager... Retrouvez dans ce dossier des élevages qui explorent différentes pistes pour trouver le chemin de l’autonomie.

© F. Mechekour

Les élevages bovins français s’en sortent bien en matière d’autonomie alimentaire. Plus de 80 % de l’alimentation des vaches laitières est produite directement sur les exploitations. Un bon point pour la compétitivité des élevages français. L’autonomie en fourrages est élevée (96 %) et varie peu selon les systèmes. Sans surprise, c’est l’autonomie protéique qui pèche le plus, avec 62 % des besoins en azote apportés par les aliments produits sur les exploitations.

Comment viser une meilleure autonomie ? On pense au pâturage bien sûr, mais pas seulement. Produire une bonne ration de base est essentiel. Cela passe par des fourrages de qualité et bien conservés. Pratiquer des fauches précoces, cultiver des légumineuses, opter pour des itinéraires techniques particuliers, autoconsommer ses céréales sont autant de leviers possibles... À travers les cinq reportages de ce dossier, vous trouverez des pistes qui pourront vous inspirer. Et pour vous aider dans votre recherche d’autonomie, pourquoi ne pas tester AutoSysEl ? Développé par l’Institut de l’élevage, cet outil web gratuit (www.autosysel.idele.fr) comporte un autodiagnostic rapide de votre niveau d’autonomie fourragère et protéique par rapport à une moyenne nationale. En trois clics, vous obtenez les autonomies massiques globales, en fourrages et en concentrés ainsi que la dépendance en achats de concentrés. L’outil sélectionne également les solutions les plus pertinentes chez vous grâce à un questionnaire rapide, en s’appuyant sur l’expérience d’une centaine d’éleveurs.

Concernant l’autonomie protéique, une dynamique interrégionale en Bretagne et Pays-de-la-Loire est lancée depuis 2016 pour quatre ans avec le programme « SOS Protéin ». Ce programme de recherche et d’expérimentation, porté par le Pôle agronomique Ouest, vise à sécuriser les cultures de protéagineux, étudier la production de fourrages riches en protéines, optimiser l’utilisation digestive de la fraction azotée (toastage, efficience d’utilisation des protéines) et évaluer l’impact territorial des différentes stratégies d’amélioration de l’autonomie protéique. Un outil, Devautop, a été mis au point(1): il permet de calculer des indicateurs de l’autonomie protéique de l’exploitation et de simuler différentes stratégies d’amélioration.

(1) Par les chambres d’agriculture des Pays-de-la-loire, Seenovia, Idele et le réseau Civam.

Choisir des leviers pertinents

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