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Face à la FCO et la MHE, l’idée française de banques de vaccins fait son chemin en Europe

Lors du Conseil des ministres de l’Agriculture de l’Union européenne, le 21 octobre à Luxembourg, une majorité a soutenu l’idée des délégations française et espagnole d’une banque de vaccins pour mieux lutter contre les maladies vectorielles. 

La ministre française de l’Agriculture Annie Genevard et ses conseillers discutent avec le commissaire européen à l'Agriculture Janusz Wojciechowski autour d'une table.
Portée par l’Espagne et la France, cette volonté d’une approche coordonnée au niveau de l’Union européenne a pour but d’anticiper les besoins en vaccins et d’assurer leur disponibilité au moment voulu.
© European Union

Une banque de vaccins pour mieux lutter contre les maladies vectorielles, telles que la FCO et la MHE qui sévissent actuellement en France ? L’idée a été majoritairement soutenue lors du Conseil des ministres de l’Agriculture de l’Union européenne le 21 octobre à Luxembourg, rapportent nos confrères d’Agra Europe. Portée par l’Espagne et la France, cette volonté d’une approche coordonnée au niveau de l’Union européenne a pour but d’anticiper les besoins en vaccins et d’assurer leur disponibilité au moment voulu. « La disponibilité de volumes suffisants de vaccins sûrs et efficaces constitue un enjeu crucial pour lutter contre la diffusion de ces maladies, limiter leurs impacts et assurer la sécurité des échanges d’animaux vivants », ont soutenu les délégations dans une note.

Début octobre, Annie Genevard évoquait déjà l’idée d’une banque d’antigènes

La France et l’Espagne, comme d’autres pays de l’UE, sont touchés par différentes épizooties. Et pour certaines maladies vectorielles comme la FCO 8, les vaccins viennent à manquer. La ministre française de l’Agriculture Annie Genevard avait déjà évoqué l’idée d’une banque d’antigènes début octobre lors d’une audition au Sénat. La ministre avait insisté sur la dimension européenne du problème du manque de vaccins. Une stratégie européenne d’anticipation et de prévention face aux maladies vectorielles était donc nécessaire, sinon quoi la France serait condamnée « à courir après une nouvelle maladie vectorielle », avait soutenu Annie Genevard. 

Lire aussi : FCO 8 : Annie Genevard se justifie au Sénat sur la gestion de la crise sanitaire

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