Aller au contenu principal

Votre élevage mérite une eau de qualité

Qualité organoleptique, qualité bactériologique, composition chimique… Les caractéristiques de l’eau ont un impact sur la santé et la performance du troupeau, mais aussi sur la durée de vie des équipements. Êtes-vous sûr de votre eau ?

L’eau est le principal nutriment d’un bovin. Une vache de 700 kg produisant 25 kg de lait par jour consomme environ 100 litres d’eau par jour et beaucoup plus en cas de forte chaleur. Pour la qualité de l'eau des veaux, il faut viser la tolérance zéro. Ceci illustre à quel point l’eau a un gros impact sur le bien-être des bovins et donc sur leurs performances zootechniques. Il est impératif de fournir en quantité suffisante une eau de qualité à la fois sur les plans organoleptique, bactériologique et chimique.

Contrairement aux élevages de porcs et volailles, il semblerait qu’en élevage laitier la prise de conscience est relativement récente. Or, la qualité de l’eau est très variable selon les secteurs géographiques et les sources d’approvisionnement (puit, forage…). Les bovins ont beau être moins regardants que les humains sur la qualité organoleptique de l’eau, en cas d’excès de fer ou de souillures, de mauvaises odeurs, ils limiteront leur consommation. Une eau contaminée par des bactéries peut avoir des conséquences sur leur santé (cellules, mammites, diarrhées…). Idem pour les caractéristiques physico-chimiques de l’eau.

La qualité de l’eau a aussi des répercussions sur l’efficacité de l’entretien et la durée de vie du tank à lait, des canalisations... Vous trouverez dans ce dossier les différentes solutions pour rectifier le tir, notamment au travers des témoignages des Gaec Girault, en Mayenne, et de la SCEA le Clos, dans la Manche, qui ont investi dans des équipements.

Fournir de l’eau de qualité, c’est très bien. Mais en quantité suffisante, c’est encore mieux. Attention donc aussi à ne pas limiter l’abreuvement des animaux par un nombre ou une disposition d’abreuvoirs inadaptés voire un débit d’eau devenu insuffisant suite à un agrandissement de troupeau ou un colmatage des canalisations.

Publicité