« Avec des vaches à 10 000 kilos, il n’y a pas de lait sans fourrages de qualité »
Au Gaec Honoré de Villereau, dans le Nord, les 82 hectares de prairies permanentes sont valorisés sous forme de pâturage et d’ensilage précoce. Celui-ci représente plus du tiers de la ration hivernale des 110 hautes productrices. Des efforts payants même si l’autonomie protéique n’est pas atteinte.

Maxime Honoré, éleveur. « Nous voulons tirer profit au mieux de notre surface fourragère. »
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E. Bignon

L’une des spécificités du Gaec Honoré de Villereau, dans l’Avesnois, tient à une proportion importante de prairies permanentes. Elles ne constituent pas moins de la moitié des 165 hectares que compte la SAU de l’exploitation. Initialement située dans le cœur du village, la stabulation des laitières est désormais érigée au milieu des pâtures. « Ce choix nous a permis de lever les contraintes de construction, mais aussi de jouer la carte du pâturage et donc de gagner en autonomie », expose Maxime Honoré installé avec son frère Florent. « Nous avons toujours voulu valoriser du mieux possible nos surfaces », insiste l’éleveur en souriant. « Et notamment les surfaces fourragères. Sans fourrages de qualité, il n’y a pas de lait, martèle-t-il.