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In Vivo

 

La Seine constitue la principale voie d’expédition des céréales stockées sur le site In Vivo de La Grande Paroisse. En effet, seuls 40 % des produits sont acheminés par le fer et la route (20 % chacun). Et, la part du fluvial a nettement progressé ces dernières années sur le silo : elle a bondi de 30 % entre 2004 et 2005. A titre de comparaison, ce type de transport a progressé de 20 % pour le port autonome de Paris et de 15 % en France. Dans le but de développer encore ses volumes chargés par voies d’eau, le groupe coopératif In Vivo dote son site de La grande Paroisse d’un poste de chargement direct de céréales sur la Seine. Ce projet s’inscrit dans la politique du groupe de privilégier ce type de trafic, plus compétitif et moins polluant que la route. L’investissement, réalisé dans le cadre de l’appel à projet “Cereo 2005”, consiste en la mise en place d’une bande transporteuse, capable d’assurer un débit de 600 t/h, reliant les 22 cellules de 1.300 t du silo vertical au fleuve. La réalisation du canal à grand gabarit Seine-Nord Europe, prévue en 2012, permettra de charger des unités de 1.500 t. L’envasement progressif de la darse dans laquelle se faisait les chargements ne permettait pas, jusqu’ici, d’accueillir de péniches de plus de 800 t et rendait l’accès difficile lorsque le courant de la Seine se renforçait. Le silo devrait, à terme, pouvoir assurer le chargement de convois de 2 ou 3 unités de 1.500 t par jour.

D’une capacité de 170.000 t, dont 110.000 t de stockage horizontal et 60.000 t en cellules verticales, ce site accueille surtout du blé (41 %) et de l’orge (33 %) provenant essentiellement de silos de Seine-et-Marne. Les principales destinations sont le port de Rouen, la Belgique et les Pays-Bas. Certaines céréales, notamment le blé dur, arrivent par trains complets du sud de la France pour alimenter, après stockage, la semoulerie parisienne par voie d’eau. Le groupe coopératif espère ainsi traiter 80 à 100.000 t de plus chaque année.

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