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OGM
L'étiquetage “sans OGM” désormais possible sur les produits animaux

L’étiquetage “sans OGM” est désormais possible pour tous les aliments issus de filières ne contenant pas d’organismes génétiquement modifiés, indique un décret paru le 31 janvier au Journal Officiel. Désormais, des étiquettes “nourri sans OGM” et “issu d'animaux nourris sans OGM” (pour les œufs et le lait) pourront être utilisées. Des mentions distinctes sont prévues selon que les animaux sont nourris avec des aliments contenant moins de 0,1 ou moins de 0,9 % d’OGM. Pour les produits d’origine végétale, la précision de l’absence d’OGM pouvait déjà être apposée sur le soja et le maïs depuis 2004.
« Le décret est conforme à ce que l’on attendait », commente Valérie Bris directrice adjointe de Coop de France Nutrition animale. Mais « nous maintenons que le seuil de 0,1 % est techniquement inaccessible ». En revanche, le taux limite de 0,9 % « correspond aux cahiers des charges auxquels la profession a toujours répondu et qui fait l’objet d’un socle technique », précise-t-elle.
« Après quatorze ans d'attente, les consommateurs vont enfin pouvoir identifier sans ambiguïté la viande, le poisson, les produits laitiers, les œufs et les autres aliments provenant d'animaux nourris sans OGM, grâce à l'étiquetage spécifique officialisé aujourd'hui au Journal Officiel », s'est félicité l'association de consommateurs UFC-Que choisir. Cela ne sera par forcément synonyme de développement de l’offre compte tenu les surcoûts engendrés tout au long des filières.



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