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La loi d'avenir agricole adoptée en première lecture à l'Assemblée nationale

Le projet de loi d’avenir pour l’agriculture a été largement adopté en première lecture à l’Assemblée Nationale, mardi 14 janvier, grâce aux voix des députés PS, Radicaux, Verts et Front de gauche (559 votants, 537 exprimés, 332 pour, 205 contre). Ce texte donne « un cadre national à une PAC plus verte et plus juste », selon Dominique Potier (PS). Il a notamment salué la création des groupements d’intérêts économiques et environnementaux (GIEE), « une boussole qui renoue avec la tradition mutualiste et collective de l’agriculture et qui sera un laboratoire de l’agroécologie », ainsi que la volonté de « protéger la terre et mieux la partager au service de la liberté d’entreprendre ». Pour les écologistes, Brigitte Allain s’est satisfaite d’une série d'avancées, notamment sur le foncier et « un nouveau souffle » vers l'agroécologie. Mais elle a prévenu que son groupe « resterait vigilant à ce que les objectifs du projet de loi guident l'action du gouvernement ». André Chassaigne, député communiste du Puy-de-Dôme, a salué un texte qui « omet d’aborder certaines problématiques centrales comme les prix et les revenus, mais présente des avancées attendues depuis longtemps » et constitue un « profond changement pour l’orientation agricole de notre pays ». Un avis que ne partage pas Antoine Herth (UMP) qui a dénoncé un texte « brouillon, approximatif, uniquement porté par un dogmatisme de gauche ». Il critique le fait qu’ « aucune mesure ne corrige le déséquilibre entre producteurs et distributeurs », que la logique d’installation soit « complètement réécrite » en mettant la profession « sur la touche » et en laissant tout le contrôle aux départements et régions. Plus modérée, l’UDI (centre) s’est abstenue, estimant par la voix de Thierry Benoît que le texte « ne répond pas totalement aux attentes concrètes des paysans français » et « manque d’ambition ». Le texte amendé sera examiné au Sénat en avril.

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