Sociétés agricoles : la holding décryptée en 7 questions
Les agriculteurs qui se dotent d’une société holding sont de plus en plus nombreux, motivés par des économies substantielles et des préoccupations patrimoniales. L’outil est puissant, mais nécessite une grande maîtrise fiscale et juridique, et n’est pas adapté à toutes les situations.

La holding permet de transmettre un patrimoine dans des conditions favorables.
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C. Baudart
1 QU’EST-CE QU’UNE HOLDING ?
« Une holding est une société qui détient des parts dans diverses sociétés », résume Christophe Moncorger, conseiller d’entreprise au Cerfrance BFC et spécialiste de ce type de montages. C’est une société financière qui prend la forme d’une société civile ou d’une société commerciale, selon l’objectif visé. En agriculture, les holdings sont le plus souvent, pour ne pas dire tout le temps, des sociétés assujetties à l’impôt sur les sociétés. Leur activité est clairement patrimoniale : elles génèrent des revenus liés aux participations qu’elles détiennent dans des SCEA, les Gaec, EARL et GFA n’admettant pas d’associés «personnes morales ».