Aller au contenu principal

PAC : 83 % des déclarants ont obtenu l’écorégime par la voie des pratiques

Le ministère de l’Agriculture a présenté un premier bilan des écorégimes. 95 % des déclarants PAC ayant touché des aides découplées en 2023, ont bénéficié de l'écorégime. Parmi eux, 83 % sont passés par la voie des pratiques, 13 % par celle de la certification et 4 % par la voie des IAE.

Vue aérienne de parcelles dans le sud de la Seine-et-Marne.
Sur la voie des pratiques, 94 % des demandeurs ont obtenu le niveau supérieur, c'est à dire les 5 points.
© Réussir

À l’occasion d’une réunion ce 16 juillet, le ministère de l'Agriculture a indiqué que 95 % des bénéficiaires des aides découplées (DPB) ont également touché l’écorégime. Ce pourcentage est bien supérieur à celui présenté au printemps 2021 par le ministère, qui estimait que seulement 78 % des exploitations seraient éligibles aux écorégimes.

90 % des agriculteurs qui sont passés par la voie des pratiques exploitent dans les Hauts-de-France

Parmi les bénéficiaires de l’écorégime, 83 % ont choisi la voie dite des pratiques (impliquant une diversification de l'assolement), avec une forte concentration dans les Hauts-de-France (90 % des dossiers). Dans cette voie, 94 % des demandeurs ont obtenu le niveau supérieur, c'est à dire les 5 points (contre 70 % attendus). 

Le ministère de l’Agriculture fait état d'un changement de pratiques, après avoir calculé l’évolution théorique du nombre de points entre 2020 et les déclarations PAC 2023. Il rapporte une « évolution très marquée » des pratiques donc des assolements, en grandes cultures, polyculture-élevage et bovins lait, permettant d'atteindre les 4 points du niveau de base. Pour passer au-delà de 5 points, « le recours aux jachères et prairies temporaires constitue le levier principal », rapporte le ministère.

65 % des agriculteurs qui ont choisi la voie de la certification sont en bio

La voie de la certification a été retenue par 13 % des déclarants PAC, essentiellement utilisée en viticulture (Gironde et Sud). Le ministère a précisé que 65 % de ces demandeurs étaient certifiés grâce à l’agriculture biologique, 34 % la HVE (Haute Valeur Environnementale) et 0,5 % la CE2 + (Niveau 2 de la certification correspondant au respect d’un référentiel comportant 16 exigences environnementales).

Enfin, la troisième voie, celle des infrastructures agroécologiques (IAE), n’a été choisie que par 4 % des exploitants et se concentre dans trois départements du Sud-Ouest, Charente, Charente Maritime et Landes.

Marie-Christine Bidault avec Agra presse

Le ministère de l'Agriculture a par ailleurs indiqué que le nombre de déclarations PAC déposées en 2023 avait diminué de 6,7 % par rapport à 2022, pour atteindre 315 164 demandes. Cette baisse s’est accélérée (–1,2 % entre 2020 et 2021 et –1 % entre 2021 et 2022), notamment du fait de l’entrée en vigueur de la définition de l’agriculteur actif qui exclut certains demandeurs retraités du bénéfice des aides PAC.

Les plus lus

<em class="placeholder">Louis Broutier, agriculteur bio à Montcavrel dans le Pas-de-Calais.</em>
« Nous arrivons à gérer les graminées par des interventions mécaniques bien positionnées sur notre exploitation bio du Pas-de-Calais »

Louis Broutier est agriculteur bio à Montcavrel dans le Pas-de-Calais. Rotation, labour, herse étrille à l’automne,…

Parcelle de colza mi-octobre, stade 4 feuilles, dans l'Eure
Fertilisation azotée du colza : dans quel cas peut-on apporter 30 unités d’azote minéral en végétation à l’automne en 2025 ?

Le 7e programme national d’actions nitrates donne la possibilité d’apporter 30 unités d'azote minéral sur…

<em class="placeholder">Récolte du blé tendre en juillet 2025 en Charente Maritime</em>
Prix du blé : comment ne pas manquer d'opportunités dans les prochains mois ?

La moisson 2025 se caractérise par une exceptionnelle précocité dans toutes les régions et par des résultats qui dépassent les…

<em class="placeholder">Xavier Randoux, agriculteur à Peuplingues, dans le Pas-de-Calais</em>
« J’active plusieurs leviers pour endiguer le problème des graminées sur mon exploitation dans le Pas-de-Calais »

Xavier Randoux, polyculteur éleveur à Peuplingues, dans le Pas-de-Calais, est confronté à la problématique des graminées sur…

Silo à plat couvert sous hangar chez l'exploitant.
Prix du blé : quelles tendances pour les prochains mois ?

Les silos sont pleins, mais avec un prix en dessous des 200 euros la tonne, vendre son blé aujourd’hui n’est pas…

Limace sur résidus de culture.
Dégâts de limaces : 5 conseils pour lutter contre ce ravageur sur colza et céréales

Le temps pluvieux et orageux de ces derniers jours, qui semble vouloir se prolonger, apporte des conditions idéales au…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 96€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Grandes Cultures
Consultez les revues Réussir Grandes Cultures au format numérique sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce à la newsletter Grandes Cultures