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Les coopératives Euralis et Maïsadour annoncent leur rapprochement en vue d'une fusion

Euralis et Maïsadour engagent leur rapprochement par voie de fusion dans l’objectif de créer un nouvel acteur coopératif au service des agriculteurs du Sud-Ouest à l’horizon 2026.

<em class="placeholder">Parcelle de maïs dans Les Landes</em>
Le maïs fait partie des cultures historiques et emblématiques des deux coopératives.
© N.Ouvrard

Les deux coopératives du Sud-Ouest Euralis et Maïsadour ont annoncé leur rapprochement en vue d’une fusion le 27 mars dans un communiqué commun. Les deux structures ne manquent pas de similitudes. Une naissance la même année en 1936, un fort ancrage territorial, la collecte et la commercialisation de productions végétales et animales, des marques emblématiques, et des nombres d’adhérents (5 400 pour Euralis, 5 000 pour Maïsadour), de salariés et des chiffres d’affaires proches. « Le contexte auquel nous faisons face nourrit notre ambition de rassembler nos forces pour construire l’avenir de l’agriculture du Sud-Ouest. Notre destin est lié et nous voulons construire la coopérative dont nos agriculteurs ont besoin », explique Christophe Congues, président d’Euralis.

Euralis et Maïsadour mettent en commun des moyens humains, économiques et industriels

Le projet de fusion entre Euralis et Maïsadour a vocation à renforcer les services apportés aux agriculteurs adhérents, à déployer une agriculture à forte valeur ajoutée, ou encore à développer les énergies renouvelables. Cette future mise en commun des moyens des deux groupes doit permettre de dégager de nouvelles capacités d’investissement dans leurs différents métiers. « Face à une concurrence et des clients toujours plus concentrés, nous pourrions ouvrir ensemble des opportunités nouvelles et à plus forte valeur ajoutée pour les agriculteurs. Et nous serions plus à même d’attirer les jeunes agriculteurs qui contribueront demain, depuis notre Sud-Ouest, à défendre la souveraineté alimentaire française », énonce de son côté Daniel Peyraube, président de Maïsadour.

La réunion des deux groupes se ferait selon un principe d’égalité

Les conseils d’administration ont vocation à fusionner en garantissant une représentation équilibrée des deux coopératives actuelles, ainsi que de toutes les productions et de tous les territoires où les deux groupes sont aujourd’hui présents. La concrétisation de ce projet reste cependant conditionnée à plusieurs étapes : instruction et autorisation par les autorités de concurrence, financement du projet, information et consultation des représentants des personnels et approbation finale par les assemblées générales des deux coopératives. Aucun processus d’intégration ni aucun changement d’organisation ne sont prévus avant le terme de toutes ces étapes, au plus tôt en 2026. Dans l’intervalle, les deux coopératives poursuivront le déploiement de leurs plans stratégiques respectifs, avant de les réunir.

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