Aller au contenu principal

Chaulage : « j'ai économisé 4000 euros grâce à la mesure de résistivité de mes parcelles »

 Associé du Gaec de la voie lactée, Patrice Lièvre cultive 220 hectares à Vernoux-en-Gatine, dans les Deux-Sèvres. Tous les ans, il maintien le pH de ses sols via la fertilisation calcique. L'agriculteur réalise d'importantes économies grâce à des analyses basées sur la résistivité électrique des sols.

Patrice Lièvre : "Grace à la précision des mesures de résistivité électrique, j'ai baissé mon budet chaulage de 12 000 € à 8 000 €".

« Sur la ferme, on a toujours chaulé, que ce soit sous forme de poudre ou de granulés. J’ai des limons argileux entre 6,5 et 6,7 et je chaule régulièrement pour améliorer la structure du sol. Moins les terrains sont battants et asphyxiants, plus ils sont faciles à travailler.

Depuis trois ans, j’ai engagé toute mon exploitation dans la cartographie des sols à partir de la mesure de la résistivité électrique et cela me permet d’être plus précis. En fonction des zones agronomiques, j’ai diminué mon niveau d’apport et j’apporte juste ce qu’il faut au plus près des besoins. Autrefois, je mettais une tonne à l’hectare avant les semis. Là, lorsque le pH est à 7, je ne mets rien.

Cette méthode me permet de réaliser des économies importantes. Le budget chaulage de l’exploitation est de 12 000 euros par an et dès la première année de mise en oeuvre, nous avons diminué ce poste de 4 000 euros. Si on doit mettre de l’argent dans la fertilisation, il faut commencer par là. »

Les plus lus

<em class="placeholder">Berthold Kress, maïsiculteur à Bourideys, en Gironde, devant son outil combiné.</em>
Ravageurs du maïs : « J’ai créé un outil qui fend les pieds de maïs pour éliminer pyrale et sésamie sur mon exploitation en Gironde »

Berthold Kress est maïsiculteur à Bourideys en Gironde. Pour gérer le maximum de larves de pyrale et sésamie après la récolte…

calculatrice
Indice des fermages 2025 en hausse de 0,42% : calculer son nouveau montant de fermage

L’indice des fermages 2025-2026 est annoncé à 123,06 soit une augmentation de 0,42 %, par rapport à 2024-2025. Comment l’…

<em class="placeholder">Maxime Duchène, agriculteur dans l&#039;Oise à Choisy-la-Victoire</em>
Rotation des cultures : « Sur mon exploitation dans l’Oise, je privilégie le rendement de la betterave tout en obtenant de bonnes performances pour la céréale suivante »

Maxime Duchène cultive 100 ha de betterave dans l’Oise. Il n’hésite pas à repousser au maximum l’arrachage de ses…

<em class="placeholder">Hélène et Martin Gosse de Gorre, agriculteurs à Ostreville (62),&quot;Deux ans après semis de trèfle blanc, nous constatons l’absence de développement d’adventices ...</em>
Entretien des haies : « Dans le Pas-de-Calais, nous avons semé du trèfle blanc en bande enherbée pour empêcher les adventices de se développer »

Agriculteurs à Ostreville (Pas-de-Calais), Hélène et Martin Gosse de Gorre gèrent plusieurs kilomètre de haies sur leur…

<em class="placeholder">Jachère spontanée.</em>
Jachère 2025 : la surface la plus haute de la décennie à 511 000 ha
La surface mise en jachère en 2025 est la plus importante de ces dix dernières années en France malgré la suppression de leur…
<em class="placeholder">Jean-Luc Marraud, agriculteur à Chantillac en Charente.</em>
« L’assolement en commun nous a permis de maintenir des grandes cultures sur nos exploitations des deux Charentes »

Jean-Luc Marraud est agriculteur et membre de la SEP Alliance du Sud, qui regroupe des soles de grandes cultures en…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 96€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Grandes Cultures
Consultez les revues Réussir Grandes Cultures au format numérique sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce à la newsletter Grandes Cultures