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« En maïs, s’adapter aux restrictions d’eau grâce à la génétique »

Le maïs est au cœur du système de Christophe Morin. L’agriculteur doit cependant s’adapter au contexte local. Des arrêtés préfectoraux ont, par exemple, limité le recours à l’irrigation. L’exploitation s’adapte et mise sur la génétique.

Christophe Morin, à Prin-Deyrançon, dans les Deux-Sèvres, sur une exploitation de 540 hectares avec 4 UTH. "Je réalise chaque année des essais avec KWS".

La génétique du maïs est au coeur de l’exploitation de Christophe Morin, agriculteur à Prin-Deyrançon (79). Il réalise chaque année des essais de nouvelles variétés pour les principaux obtenteurs, et notamment KWS. « Cette année, j’avais en test 23 variétés différentes, d’indice 300 à 450. » Au volant de la moissonneuse de la Cuma locale, Christophe Morin se dit « passionné et heureux » lorsqu’il réalise ses moissons de précisions, 4 rangs par 4 rangs, avec pesée de chaque lot. « J’observe les progrès de la génétique. Pour des variétés semées à la même date et dans les mêmes conditions, les écarts atteignent parfois 20 quintaux. » 
 

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S’appuyer sur les essais pour choisir ses variétés de maïs

Au moment de choisir les cinq variétés à implanter sur les 130 hectares en maïs de son exploitation, Christophe Morin a toutes les cartes en main. L’agriculteur s’appuie sur des résultats d’essais ultra-locaux. « Le but est de s’appuyer sur différentes solutions et d’être toujours à la pointe. » Christophe Morin préfère généralement les indices compris entre 350 et 400 « qui passent bien chez nous. La fleur se positionne ainsi au 25 juin ». L’agriculteur sème aussi plutôt clair (89 000 grains/ha), en 75 cm de large, « ce qui augmente la tenue de tige ».

 

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KWS Hypolito dans un contexte de sécheresse

Depuis quelques années, la tolérance à la sécheresse prend de l’importance dans les choix variétaux de l’exploitant. En effet, malgré la présence de l’irrigation sur l’exploitation depuis 36 ans, Christophe Morin sait que certains maïs risquent de subir des conditions très limitantes en eau. En 2022, les maïs n’ont reçu aucune goutte d’eau d’irrigation ! « Les arrêtés de restriction ont été pris tôt sur les prélèvements dans le bassin Mignon-Courance. Des parcelles sont sorties à 35 quintaux par hectare. Certes, ce résultat est faible, mais sans bonne génétique on serait tombé à 20 quintaux. » 

Lire aussi : Cinq bonnes raisons de changer de regard sur la précocité des maïs
 

Des progrès génétiques du maïs qui donnent de l’optimisme

Pour choisir ses semences, l’agriculteur s’est appuyé sur les essais réalisés sur son exploitation. Il a notamment misé sur la variété KWS Hypolito, qui s’est très bien comportée lors de la délicate campagne 2022. « Je constate que les nouvelles variétés démarrent plus vite en végétation et sont plus tolérantes aux maladies et à la sécheresse. » Le progrès génétique donne donc confiance à l’agriculteur pour poursuivre une culture qui répond aux enjeux économiques et agronomiques de son exploitation.

 

Une variété hyper flexible


 

Elisa Texier, ingénieure KWS sur le secteur Poitou-Charente-Limousin-Périgord : « Nous menons des essais chez Christophe Morin en maïs irrigué. En 2022, dans un contexte d’arrêt précoce de l’irrigation par arrêté préfectoral, les résultats ont montré qu’une variété est ressortie du lot. KWS Hypolito est un maïs hybride de la gamme ClimaCONTROL3. C’est une variété qui permet d’exprimer un potentiel très élevé dans toutes les conditions hydriques : avec l’irrigation ou conditions de sécheresse. Ce maïs, avec un indice 400 FAO, présente aussi l’intérêt d’une dessication très rapide qui limite les frais de séchage. Cette variété est adaptée aux enjeux d’une exploitation comme celle de Christophe Morin. »

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