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Faire rimer surfaces d'intérêt écologiques et biodiversité... malgré tout !

Du fait d'une approche purement quantitative et non qualitative, le système des SIE pousse les agriculteurs à respecter la réglementation a minima. © C. Gloria

Le respect de 5 % en surfaces d’intérêt écologique conditionne le paiement vert. De nombreux éléments peuvent être déclarés en SIE en France, dont les jachères et les couverts dérobés, ce qui facilite en théorie la tâche de l’agriculteur.
L’implantation de couverts peut sembler la voie la plus simple pour atteindre le seuil minimal, mais ce n’est pas sans risque. En cas de sécheresse estivale, la non-levée place l’agriculteur en situation de défaut lors d’un contrôle. Il dépend alors d’une éventuelle dérogation. À cet égard, les éléments du type haie apportent de la sécurité.
Les règles à respecter limitent fortement l’effet moteur des SIE sur la biodiversité. Elles sont en effet sujettes à changement, ce qui est source d’insécurité, et parfois inadaptées aux objectifs. Cela pousse nombre d’agriculteurs à respecter la réglementation a minima.
Pourtant, il reste possible de s’appuyer sur les SIE pour mettre en place des pratiques vertueuses et bénéfiques agronomiquement, notamment grâce aux jachères… malgré tout.

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