Dégâts de sanglier : un fléau croissant difficile à endiguer en grandes cultures
Pour faire face aux dégâts de sangliers, chaque département adapte des solutions locales en adéquation avec leurs moyens, l’état de la situation, l’étendue du territoire et le nombre de chasseurs. Les agriculteurs sont mis à contribution mais le mécontentement gronde.

Des suivis par caméra, télémétrie ou collier GPS montrent que le sanglier est capable de s’adapter rapidement au contexte urbain et de se déplacer pratiquement toutes les nuits de friche en friche sur des distances de plusieurs kilomètres.
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FNC
Une population multipliée par 20 en quarante-cinq ans, une forte progression depuis cinq ans, 750 000 sangliers tués par an sur les deux dernières saisons de chasse, des dégâts annuels estimés à 50 millions d’euros : c’est colossal ! « Le sanglier est une espèce qui s’adapte partout et très vite, explique Matthieu Salvaudon, directeur adjoint du service dégâts de la Fédération nationale des chasseurs (FNC). C’est ce qui rend difficile sa gestion. » Plusieurs facteurs sont responsables de sa prolifération, dont la diversification et l’abondance de l’offre alimentaire.