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Betteraves sucrières : « Je conseille de réserver les variétés tolérantes à la cercosporiose aux arrachages tardifs »

Responsable du département expérimentation à l’ITB, Ghislain Malatesta apportent des conseils sur l'utilisation des variétés de betterave tolérante à la cercosporiose.

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Ghislain Malatesta, responsable du département expérimentation à l’ITB "Les variétés de betterave sucrière tolérante à la cercosporiose peuvent être privilégiées dans les situations humides qui favorisent la maladie, telles que les parcelles irriguées ou les zones d’épandages d’effluents agro-industriels."
© C. Gloria

« Les variétés de betterave sucrière choisies pour leur haut niveau de tolérance à la cercosporiose doivent être gérées spécifiquement, sur des parcelles entièrement dévolues à elles, bien repérées et sans mélange avec d’autres variétés. Elles sont à réserver pour les arrachages tardifs en priorité (après le 1er novembre) puisque leur tolérance permet de maintenir un feuillage sain le plus tard possible pour produire du rendement. Elles peuvent être également privilégiées dans les situations humides qui favorisent la maladie, telles que les parcelles irriguées ou les zones d’épandages d’effluents agro-industriels (eaux de sucrerie…), comme il en existe en particulier en Champagne.

Les variétés tolérantes retardent l'installation de la cercosporiose

Les variétés tolérantes montrent peu d’écart avec celles classiques pour la date de déclenchement du premier traitement fongicide, mais l’installation de la cercosporiose est retardée malgré tout, ce qui peut permettre d’attendre un peu plus pour les deuxième et troisième traitements contre les maladies. Comme sur les variétés classiques, il faut traiter, mais un peu plus tard à chaque traitement et on peut potentiellement gagner un passage, plutôt en fin de cycle. »

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