[VIDEO] Grandes cultures : Philippe Houdan se pique au jeu de la macération d’ortie
Philippe Houdan, installé en Côte-d’Or sur 380 hectares, s’apprête à passer en bio. Ce céréalier a stoppé les fongicides et les insecticides depuis 2014. L’agriculteur dégage 1000 €/ha de produit pour 160 € de charges opérationnelles. Son IFT (Indicateur de Fréquence de Traitement) est de 1.6. Pour réduire ses traitements phytosanitaires, l’agriculteur utilise des macérations en grandes cultures.
Philippe Houdan, installé en Côte-d’Or sur 380 hectares, s’apprête à passer en bio. Ce céréalier a stoppé les fongicides et les insecticides depuis 2014. L’agriculteur dégage 1000 €/ha de produit pour 160 € de charges opérationnelles. Son IFT (Indicateur de Fréquence de Traitement) est de 1.6. Pour réduire ses traitements phytosanitaires, l’agriculteur utilise des macérations en grandes cultures.
Depuis 2011, Philippe Houdan est adepte des macérations de plantes. Quatre plantes sont principalement utilisées : l’ortie, la consoude, la luzerne et la bardane. « L’ortie provoque les défenses naturelles de la plante. La consoude est un activateur de vie biologique. La bardane dispose de beaucoup de potasse et permet de répondre au stress hydrique », indique l’agriculteur.
Ces macérations sont fabriquées sur la ferme. La recette : 100 kg de plantes fraiches, 1000 litres d’eau de pluie. Le tout macère pendant 8 jours dans une eau à 20 C°.