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Vaucluse
«Un air d’Ici» élargit sa gamme et passe au bio et sur TF1

Créée en 2001, la société «Un air d’Ici» continue sa croissance exponentielle. Elle emploie aujourd’hui 35 commerciaux et propose près de 300 réfèrences.

Installée à Carpentras (Vaucluse), la société “Un air d’ici”, fabricant-distributeur de fruits secs et de graines pour apéritif, mène une vie discrète mais continue sa croissance exponentielle. Cette vie loin des médias le sera un peu moins très prochainement. « En 2007, la fédération des entreprises et entrepreneurs de France m’a attribué le prix du meilleur partenariat PME-GMS, explique Franck Bonfils, le PDG de la société. TF1 s’en est souvenu et m’offre gratuitement durant l’été 50 passages de 10’’. » De quoi booster un peu plus une PME qui a pris son envol en 2001 seulement. Elle emploie aujourd’hui 35 commerciaux et propose près de 300 références, dont l’une, la gamme “Ice Fruits”, a été élue Coup de Cœur au cours du Sial 2006. Aujourd’hui Franck Bonfils a élargi son offre avec la gamme “Un air d’ici bio». Il s’agit d’abricots secs, d’amandes décortiquées, effilées ou en poudre, de cerneaux de noix et de coco râpée. « Il est souvent difficile de trouver des fournisseurs de fruits bio surtout quand il faut répondre à la distribution en termes de prix et de volumes. En Turquie par exemple, je travaille avec des villages où toutes les productions sont bio, dont l’abricot et le raisin, mais il ne comprennent pas la logique de cette forme de distribution. » Franck Bonfils est du coup allé plus loin. « Le marché mondial de l’arachide est très spéculatif et des investisseurs n’hésitent pas à créer la pénurie. De ce fait son prix a doublé en six mois. Après réflexion, nous avons décidé avec mon père de partir en Chine – qui est l’un des premiers producteurs mondiaux avec l’Argentine – pour y acheter 50 kg de semences souches. L’objectif était de planter à Madagascar. Après maintes péripéties, nous avons trouvé au Sud de l’île un village qui a accepté le deal : nous donnions la semence, avons offert quelques zébus “pour mécaniser les travaux” et pris l’engagement d’acheter toute la récolte. Le projet a mis trois ans à se mettre en place, le temps d’avoir suffisamment de volumes pour remplir un conteneur. Aujourd’hui à Madagascar, 1 200 personnes vivent de la culture d’arachides sur 400 ha. Là, on touche du doigt ce que l’on peut changer, c’est-à-dire créer de l’emploi. »

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