Statut de la Sopexa : la profession agricole demande des garanties
C’est à l’occasion du conseil de direction de l’Oniflhor (lire ci-contre) que les représentants de la FNSEA ont annoncé qu’ils ne voteraient pas la vente des actions de la Sopexa détenues par l’Office.
En effet, le syndicat agricole demande des garanties avant d’accepter la première étape du désengagement de l’Etat de la Société pour l’expansion des ventes des produits agricoles et alimentaires. Et notamment des engagements budgétaires.
L’Oniflhor est, de loin, le plus important actionnaire parmi les offices (il s’est vu attribuer un mandat de négociation de la part d’autres offices comme l’Onilait). En effet, il détient 12,30 % des actions, ce qui fait de lui le deuxième actionnaire de la Sopexa, derrière Ubi France (12,48 %).
Au total, le secteur public détient 31,14 % de l’actionnariat de la Sopexa, en deuxième position après le “bloc” des interprofessions : 43,05 %. En 2003, la subvention du ministère de l’Agriculture était de 19,6 millions d’euros.