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Salon de l’Agriculture : Cœur de Pom’ va investir 3 millions d’euros pour répondre toujours plus aux tendances du jus de fruits

La PME Jardins de l’Orbrie, ancrée dans les Deux-Sèvres, exposait de nouveau au Salon de l’Agriculture sur le stand de Département. Objectif : faire connaître sa marque Cœur de Pom’ au grand public et faire goûter ses deux innovations. A cette occasion, elle a glissé à FLD ses ambitions pour son site de transformation.

Le producteur de jus de fruits Les Jardins de l’Orbrie et sa marque Cœur de Pom’  exposait à nouveau sur le Salon de l’Agriculture, sur le stand du département des Deux-Sèvres, pour la 5e fois. « On répond toujours aux sollicitations de la Région et du Département. On est né dans le terroir, valoriser le territoire est dans notre ADN, explique Olivier Bourrasseau, directeur Marketing, Communication, Innovation et chargé de mission RSE. On est origine Deux-Sèvres. Ce n’est pas du local pour tout le monde -on est référencé au national- mais on valorise le circuit court et ça ça parle davantage aux consommateurs. Avec 3 millions de bouteilles vendues en France, Cœur de Pom’ commence à avoir une résonnance en GMS au national et le Salon de l’Agriculture est l’occasion de parler avec le grand public, de se faire connaître. »

 

Cœur de Pom’ : du local et du sans alcool

A Bressuire, Jardins de l’Orbrie est née en 2009 du rapprochement d’un arboriculteur local, Alain Péridy, et d’un consultant commercial, afin de valoriser les écarts de tri des vergers de pommes. La marque Cœur de Pom’ voit le jour un an plus tard. Aujourd’hui encore, les fruits qui sont mis en œuvre dans les différents produits proviennent de l’exploitation du fondateur, mais également de diverses exploitations aux alentours (Deux-Sèvres, Anjou, Vendée), moins de 100 km du site de pressage.

Cœur de Pom’ s’est fait connaître en particulier pour ses pétillants de pommes sans alcool. Elle a été la première marque, à l’époque, à se positionner sur une cible adulte/famille avec du pétillant sans alcool. « Nous avions un discours autour de la pomme, du plaisir. Et désormais aujourd’hui, on sent vraiment que la tendance du “sans alcool” avec le Dry January qui a lieu pendant l’épiphanie (période propice à la consommation de boissons de pomme), on l’a vraiment senti cette année. »

 

3 millions d’euros pour le site de transformation

Le site de Bressuire se compose, à date, de 4 lignes de transformation : 

  • Une dédiée aux jus plats ;
  • Une mixte pour les jus plats et gazeux ;
  • Une ligne de conditionnement en bag in box ; 
  • Une ligne dédiée aux purées et compotes (destinées aux clients industriels).

Olivier Bourrasseau confie à FLD qu’un investissement de 3 millions d’euros a été acté afin de transformer la première ligne en une ligne mixte (jus plats et pétillants) par ajout d’un carbonateur saturateur. « Le marché se dirige clairement vers les pétillants », confirme le directeur Marketing. Les 3 M€ serviront aussi à mettre en place une nouvelle ligne pour faire de la canette aluminium. « Nous ne faisions que du verre mais le marché est en demande de ce conditionnement qui a un impact environnemental moindre. En outre, cela nous permettra de toucher de nouveaux marchés en croissance : le snacking, la RHD. » Jardins de l’Orbrie est en outre déjà impliqué dans des démarches de recyclage et de consigne afin de baisser son impact environnemental. 

Jardins de l’Orbrie a réalisé un chiffre d’affaires de 16 millions d’euros à fin 2023 (+18 %). Cœur de Pom’ représente environ 30 % de l’activité. Jardins de l’Orbrie est aussi un embouteilleur à façon.

 

Deux innovations pour répondre aux tendances de consommation présentées au Salon

Cette 60e édition du Salon de l’Agriculture a aussi été l’occasion de présenter deux nouveautés. La première, c’est la gamme “30 % moins sucré”. Cette innovation a été lancée l’année dernière sur le jus de pomme et est déclinée sur le pétillant en 2024. « En 2023, on a eu de bonnes ventes du jus de pomme 30 % moins sucré avec de bons retours des consommateurs », se réjouit Olivier Bourrasseau qui rappelle que la mode est au moins sucré.

L’appellation “30 % moins sucré” provient en partie du choix de variétés, très aromatiques, mais surtout d’un nouveau process de transformation. « Nous allons chercher le jus résiduel des drèches [résidus du brassage ou, dans ce cas-ci, du pressage, NDLR]. C’est un jus neutre en goût et peu sucré qui permet de faire baisser le taux de sucre », vulgarise Olivier Bourrasseau.

Autre nouveauté lancée l’année dernière : la nouvelle gamme Touches de Légumes, des jus de pommes avec, comme le nom l’indique, une touche de jus de légumes. Trois références disponibles depuis janvier : 

  • Pomme & Betterave (« un goût intéressant, un peu plus terreux »), 
  • Pomme & Concombre (« naturellement peu sucré, très rafraichissant »)
  • et Pomme, Orange & Carottes (« le classique ACE, un standard du marché »).

Les pommes sont bien évidemment pressées sur le site de Bressuire, les légumes sont eux sourcés directement en jus auprès de fournisseurs.

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