Pomme de terre primeur : comment la coopérative Uniré va introduire la grenaille de l’île de Ré en GMS ?
Alors que la campagne 2023 s’annonce plus sereine que la précédente, la pomme de terre de l’île de Ré, façon grenaille, veut s’imposer en grande distribution
Alors que la campagne 2023 s’annonce plus sereine que la précédente, la pomme de terre de l’île de Ré, façon grenaille, veut s’imposer en grande distribution
L’année 2022 avait laissé un mauvais souvenir au producteurs de la pomme de terre primeur de l’île de Ré : gelées noires, chute des volumes d’environ 40%, décalage de trois semaines dans la commercialisation… Pour cette saison, l’inquiétude n’a pas manqué chez les producteurs mais les conditions ne sont plus les mêmes.
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« Les plantations étaient bonnes mais nous faisions face à un manque d’eau. Depuis, la pluie est revenue – il était temps que cela arrive- et nous avons connu un certain radoucissement. Du coup, il peut y avoir un peu de retard au démarrage. Cependant, les premiers arrachages, tranquillement, débuteront en semaine 14 » explique Christophe Barthere, directeur de la coopérative Uniré. Les conditions semblent réunies pour une campagne plus sereine avec un potentiel de 2000 à 2300 tonnes reconduit.
Introduire la grenaille en GMS
L’innovation pour cette campagne 2023 est le lancement d’un sachet 500 grammes. Celui-ci, transparent, valorise le produit et permet d’en garder toute sa fraîcheur grâce aux micro-perforations étudiées pour préserver toutes ses qualités. Il autorise désormais la cuisson au micro-onde.
« Notre offre en grenailles est présentée en emballage bois, ce qui peut convenir pour le réseau grossistes mais qui avait du mal à passer auprès de la grande distribution, explique le directeur de la coopérative. Le fait de ne pas pouvoir le produit était un frein. Avec ce nouvel emballage, nous disposons d’une offre avec une DLC plus longue, une meilleure conservation, susceptible d’accélérer la rotation en magasins. Clairement, notre objectif est d’introduire la grenaille dans les rayons de la GMS ». Pour Christophe Barthere, il faut savoir travailler en bonne intelligence avec la grande distribution : « Notre pomme de terre primeur est un produit de saison, un produit d’appel. Je pense que la GMS a autant besoin de nous que nous avons besoin d’eux. Nous pensons plus à un partenariat qu’à une simple relation client-fournisseur ».
La pomme de terre de l’île de Ré est vendue à 75% en GMS et 25% auprès du stade de gros
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