Aller au contenu principal

Melon : la production française pénalisée par le manque de soleil (Agreste)

En outre, les surfaces emblavées de melons pour 2024 sont en baisse, avec moins d’hectares plein air en Paca comparé à l’année dernière et un fort recul dans le bassin Centre-Ouest depuis 2022.

Au 1er juillet 2024, la production française de melons est estimée à 280 500 tonnes pour la campagne 2024, indique Agreste dans sa dernière note, publiée le 31 juillet. Photo d'archives FLD.
© Claire Tillier

Au 1er juillet 2024, la production française de melons est estimée à 280 500 tonnes pour la campagne 2024, indique Agreste dans sa dernière note, publiée le 31 juillet. 

Lire aussi : Fraise : volumes et prix plutôt bien orientés (Agreste)

Lire aussi :  Cerise : vers une production française 2024 proche de 2023 (Agreste)

Lire aussi : Pêche et nectarine : une production française estimée en hausse dans l'ensemble des régions (Agreste) 

Lire aussi : Une production 2024 de poires attendue en hausse (Agreste)

Lire aussi : Pomme : Agreste prévoit une récolte 2024 proche de la saison dernière

 

Le manque d’ensoleillement et la pluie ont impacté les rendements

Il s’agit d’un recul de -10 % sur un an, imputable au contexte météorologique printanier (pluies, faibles températures, ensoleillement déficitaire) qui a réduit les rendements, dans les trois principaux bassins de production (Sud-Est, Sud-Ouest, Centre-Ouest). Ce niveau de production est néanmoins stable à légèrement en hausse (+1 %) sur cinq ans.

« En comparaison de la campagne 2023, la production de la campagne 2024 a été fortement déficitaire sur le printemps et jusqu’à mi-juillet. La météo a perturbé la pollinisation, la croissance, la nouaison, et a accru la pression sanitaire. En conséquence, la campagne 2024 est particulièrement atypique et le pic de production n’intervient qu’après mi-juillet », analyse Agreste.

La campagne 2024 de melon est particulièrement atypique et le pic de production n’intervient qu’après mi-juillet

Côté surfaces emblavées en melon pour la campagne 2024, Agreste les estime à 12 518 hectares. C’est une baisse de -2 % sur un an et de -3 % sur cinq ans.

« La diminution sur un an serait en grande partie imputable à une baisse de -4 % des surfaces cultivées en plein air dans la région Provence-Alpes-Côte d’Azur, celle par rapport à la moyenne quinquennale résulterait essentiellement d’une baisse de -15 % dans le bassin Centre-Ouest, avec un niveau de surfaces plus élevé avant 2022 », précise Agreste

 

Le melon, produit météo-sensible en consommation 

Côté commercialisation, malgré une offre française réduite en début de campagne, le marché est peu actif en raison d’une météo pluvieuse qui ne pousse par les consommateurs vers le melon.

Sur le mois de juin, les prix ont été inférieurs de -7 % à ceux de 2023 mais supérieurs de +8 % à ceux de la moyenne 2019-2023.

Enfin, pour le commerce extérieur du melon, le déficit des volumes d’échanges extérieurs diminue de -1 % sur un an : entre janvier et mai 2024, les importations (46 600 tonnes) et les exportations (9 500 tonnes, y compris melons réexportés) sont respectivement en baisse de -1 % et en hausse de +1 % sur un an, par rapport à la même période de la campagne précédente. 

A relire : Melon : « La stabilisation des surfaces françaises est source de satisfaction mais ne laisse en rien présager de la campagne »

Les plus lus

Producteur de myrtilles et ingénieur de l'INRAE préparent  préparent un lâcher de Ganapsis kimorum pour lutter contre Drosophila suzukii à Saint-Julien-du-Gua en Ardèche.
Ardèche : lutte biologique contre Drosophila Suzukii sur myrtilles sauvages

En Ardèche, début juillet, un lâcher de Ganapsis kimorum, ennemi naturel de Drosophila suzukii, a eu lieu sur myrtilliers.…

annie genevard ministre de l'ag(riculture en visite officielle en PACA
Plan de souveraineté de la filière fruits et légumes : 8 millions d’euros pour la rénovation des vergers

Le dispositif couvre les campagnes 2025-2026 et 2026-2027. La campagne de dépôt des demandes d’aide est ouverte jusqu’au 8…

<em class="placeholder">L’Aprel travaille sur deux approches contre les pucerons : des produits de biocontrôle et des auxiliaires de culture.</em>
Biocontrôle en fraises : actionner les leviers contre les pucerons

Avec le non-renouvellement du spirotétramat, pour la culture de fraises, difficile de lutter contre les pucerons. Mais de…

<em class="placeholder">Tomasz Spizewski, vice-président de l&#039;Association polonaise des producteurs d&#039;asperges, également chercheur à l&#039;Université des sciences de la vie de Poznań.</em>
L’asperge passe du blanc au vert en Pologne

Que ce soit au niveau de la production ou de la consommation d’asperges, les Polonais délaissent de plus en plus les asperges…

Dorothée et Antton DIRATCHETTE, associés du Gaec Lekuberri, dans leurs serres de production de fraises.
« Nous remettons nos comptes courants d’associé à zéro à chaque assemblée générale »

Dorothée et Antton Diratchette, en Gaec, maraîchers à Mendionde (dans les Pyrénées-Atlantiques) sont extrêmement vigilants sur…

Sécheresse 2025 : quelle carte des restrictions d’eau et quelles limitations de l’irrigation par département ?
Portail Reussir

L’été 2025 s’annonce plus sec que la normale. Les arrêtés de restriction d’eau se multiplient. Le point au 18 juillet 2025 sur…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 96€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site filière Fruits & Légumes
Profitez de l’ensemble des cotations de la filière fruits & légumes
Consultez les revues Réussir Fruits & Légumes et FLD au format numérique, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce aux newsletters de la filière fruits & légumes