Maraîchage dans le Morbihan : « Nous avons acheté un porteur électrique pour faciliter le désherbage »
Alors que la station maraîchère d’Auray a récemment évalué plusieurs outils de réduction de la pénibilité du travail, Nicolas Le Paboul, maraîcher à Plouhinec, témoigne sur son expérience d’utilisation du Glider 500 de Terrateck.
Alors que la station maraîchère d’Auray a récemment évalué plusieurs outils de réduction de la pénibilité du travail, Nicolas Le Paboul, maraîcher à Plouhinec, témoigne sur son expérience d’utilisation du Glider 500 de Terrateck.
Nicolas Le Paboul, maraîcher à Plouhinec (Morbihan), utilise le porteur électrique polyvalent Glider 500, qui fait partie des outils visant à réduire la pénibilité récemment évalués par la station maraîchère d’Auray. Il témoigne : « Avec mes parents et un salarié, explique-t-il, nous exploitons 20 hectares de légumes, dont 6 hectares en bio. Nous produisons des choux, poireaux, pommes de terre, carottes, salades, radis, courges, topinambours… Pour le désherbage, nous utilisons une bineuse avec des doigts Kress. Mais quand les adventices sont très développées, le binage devient inefficace. En juin 2025, nous avons donc acheté un porteur électrique polyvalent Glider 500, de Terrateck. Nous en sommes très satisfaits.
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Un porteur silencieux et ergonomique
Nous le faisons avancer grâce à une télécommande, de 0,6 à 21 mètres par minute selon l’enherbement. Il ne s’enterre pas. Nous avons choisi d’y installer quatre lits de travail, car nous plantons nos poireaux sur quatre rangs et nous sommes quatre sur l’exploitation. La hauteur et l’écartement des roues sont réglables. Le porteur est très ergonomique. Les épaules et le buste sont bien maintenus et il n’y a pas de pression sur la poitrine. Le fait qu’il y ait des ombrelles est aussi très agréable. On ne travaille pas en plein soleil. Et l’absence de bruit est appréciable. Son autonomie est d’environ dix heures. Nous le rechargeons la nuit sur le secteur. L’investissement s’est élevé à 18 000 euros, sur lesquels nous avons eu une aide de la région Bretagne. En 2026, nous allons le tester pour la plantation et la récolte. »
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