Antilles
Les conséquences du cyclone Dean
Toute la Martinique et certaines communes de Guadeloupe devraient être classées en zone de calamité agricole et en zone de catastrophe naturelle.
Premier ministre, secrétaire d’Etat à l’Outre-Mer, président de la FNSEA, président des Jeunes Agriculteurs : tous ont fait un aller-retour éclair aux Antilles pour constater sur place les dégâts du cyclone Dean et apporter aux populations la solidarité de la Nation ou des agriculteurs de métropole. Le ministre de l’Agriculture, Michel Barnier, se rendra en Martinique et en Guadeloupe le 31 août et le 1 er septembre. La mission d’experts dépêchée sur place par le ministère de l’Intérieur pour évaluer les besoins aura, d’ici là, rendu sa copie.
Une première estimation annonce un chiffre de 115 millions d’euros pour remettre en production les bananeraies de Martinique et de Guadeloupe : 52 millions pour le cyclonage (“redressage“ des plants pouvant repartir en production), 63 millions pour replanter les parcelles entièrement dévastées.