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La Noix de Grenoble AOP cherche à retrouver de la compétitivité à l’export

Le Comité interprofessionnel de la noix de Grenoble annonce une année moyenne à l’export avec 65 % des volumes écoulés. Inscrire d’autres variétés au cahier des charges de l’AOP pourrait être une piste pour retrouver de la compétitivité.

Trois variétés sont aujourd'hui inscrites au cahier des charges de l'AOP Noix de Grenoble : la Parisienne, la Franquette et la Mayette.
© Comité interprofessionnel de la noix de Grenoble

Malgré un contexte de crise sanitaire, qui a perturbé le marché de la noix AOP de Grenoble, le comité interprofessionnel de la noix de Grenoble (CING) se veut rassurant sur la campagne de commercialisation en 2020 en France et à l’exportation : « Nous avons connu une meilleure année qu’en 2019. 65 % de nos volumes sont allés sur les marchés d’exportation. Nos premiers clients restent l’Allemagne et l’Italie. Nous sommes dans la moyenne des quinze dernières années. Les perspectives à l’export restent toutefois limitées : globalement, il y a eu peu de demandes par les consommateurs. En octobre dernier, nous avons eu un bon apport des négociants et des expéditeurs mais en novembre et décembre, il n’y a pas eu de réapprovisionnement. Les GMS en France et en Europe n’ont pas renouvelé leurs commandes », détaille Nathalie Groulard, coordinatrice au sein du CING.

Une noix du Chili ou des USA moins chère, plus grosse et plus claire

Le point noir reste sans conteste celui des prix. Le prix moyen du marché pour l’AOP Noix de Grenoble est de 2,50 €/kg (départ entreprise). Le cours mondial de la noix s’est effondré. Il a perdu, selon les sources du CING, entre 0,50 et 1 € en fonction des calibres et des types de noix : « Depuis la campagne 2018, nous assistons à une chute des prix due à la forte concurrence du Chili et des USA qui produisent à bas coût et possèdent une forte de frappe efficace en écoulant des noix de qualité, à la coquille claire et de gros calibre », explique Nathalie Groulard. Les USA prévoient d’écouler 800 000 t de noix.

« Dans le Sud-Est de la France, notre variété traditionnelle, la Franquette, de plus petit calibre, a du mal à résister à cette pression commerciale. Notre force reste l’appellation AOP, le lien au terroir ce qui nous permet de nous maintenir à l’exportation ».

Pour l’avenir, la filière noix doit relever plusieurs défis, dont celui des variétés. Le CING collabore avec la Senura (station d’expérimentation nucicole) pour réaliser une étude sur la variété Fernor pour l’inscrire dans le cahier des charges de l’AOP Noix de Grenoble.

 

 

 

 

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