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Le biocontrôle suit son cap

Les Etats généraux de l’Alimentation en 2017 avaient indiqué le cap à suivre. Le développement du biocontrôle y était désigné comme l’un des principaux leviers pour réduire l’utilisation des produits phytosanitaires de synthèse en France. En novembre 2020, la publication de la stratégie nationale de déploiement du biocontrôle fixe des objectifs à échéance 2025. Recherche et innovation, simplification de la réglementation, déploiement des solutions et promotion au niveau européen constituent les grands axes de cette stratégie. Mais pour investir dans la recherche de solutions, il s’agit aussi de valoriser les solutions existantes, prévient Hugo Bony, vice-président d’IBMA. Parmi ces solutions, les produits à base de micro-organismes se sont bien développés ces dernières années. Elles restent cependant moins utilisées par les arboriculteurs que des solutions plus anciennes selon une enquête réalisée dans le cadre d’une thèse. L’éventail de solutions de biocontrôle disponibles pour les producteurs est de plus en plus large, notamment en maraîchage. Leurs conditions d’utilisation, souvent spécifiques, doivent être bien connues et appliquées pour maximiser leur efficacité. Les stations d’expérimentation comme l’Aprel participent à l’amélioration des connaissances en testant des produits de biocontrôle en intégration dans les stratégies de protection.

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