Fruits à coque : vers le biocontrôle
Les fruits à coque ont une image pour les consommateurs de fruits de « naturels », sains, peu traités. Pour coller à cette image, les filières noix, noisette, châtaigne et amande explorent de nombreuses pistes pour trouver des solutions de biocontrôle. Car si le nombre d’applications de produits phytosanitaires est moindre que sur d’autres espèces fruitières, une protection reste néanmoins indispensable.
Ces solutions ont pour but de pallier des efficacités insuffisantes des produits actuellement homologués comme en noix, des usages en sursis sur certains ravageurs comme en noisette, ou encore l’apparition de nouvelles problématiques phytosanitaires comme la pourriture sur châtaigne. Ils répondent aussi à un des enjeux majeurs de la filière : produire en agriculture biologique.
Certains ravageurs n’ont à ce jour en France aucune solution de protection en agriculture biologique comme pour Eurytoma sur amande. Les pistes explorées contre ce ravageur sont multiples : micro-organisme, macro-organisme, piégeage massif avec substances attractives. La route est longue encore avant l’homologation mais le travail effectué depuis déjà plus de six ans permet de dégager des solutions qui fonctionnent.