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Bretagne
De nouveaux développements pour les champignons Lou

La société Légulice, basée en Ille-et-Vilaine, a fêté son dixième anniversaire et compte se développer sur le marché porteur du champignon frais, en conventionnel ou en bio.

Les salles de la station Poilley (Ille-et-Vilaine) vont notamment être agrandies de 20 %.
© Légulice

Le 19 septembre, la marque de champignon Lou, produite et commercialisée par Légulice, société située à Poilley, non loin de Fougères (Ille-et-Vilaine), a fêté son dixième anniversaire. Ce fut un moment important pour une société indépendante et familiale qui, depuis une décennie, met en avant le champignon français dans les linéaires. « Trois ans après sa création, notre champignonnière est aujourd’hui rentable. De plus, nous avons connu une progression de 48 % de notre chiffre d’affaires sur un an, sur un marché très porteur », souligne Emmanuelle Roze, directrice marketing, rappelant que l’entreprise travaille sans aide, ni fonds pour la soutenir.

Un nouveau site pour le champignon bio

L’entreprise a de nombreux projets. Le site de Poilley a été doté d’une nouvelle ligne de production pour les champignons émincés. De plus, les salles de culture vont être agrandies de 20 % en surfaces. Légulice compte aussi rapidement créer un nouveau site, proche de Poilley, qui sera dédié exclusivement à la culture de champignons bio. La champignonnière et sa station prévues au Puy-en-Velais en Haute-Loire (cf. FLD Hebdo du 24 février 2016) qui permettrait à Lou d’être présent au sud de la Loire, demeure d’actualité. « Le projet prend du temps, compte tenu des capacités d’investissement de l’entreprise. Mais il s’agit bien d’un projet global, alliant salles de culture et unité de conditionnement », confirme Emmanuelle Roze.

La société a développé de nombreuses offres en frais, les déclinant selon les besoins de consommation (cuisine, apéritif…). « Nous avons un gros travail à faire sur la marque, après avoir consacré beaucoup de notre temps à la production, concède Emmanuelle Roze. Notre marché a augmenté principalement sur l’émincé. Mais, le consommateur veut un champignon croquant, ce qui ne peut être que s’il est gardé au frais. Or, en GMS, il est dans le linéaire en température ambiante. » Un important travail d’explication va être mené auprès des distributeurs. Légulice travaille aussi sur de nouveaux emballages avec des cartonniers, afin de remplacer le plastique, de mois en moins accepté en distribution, spécialement dans le bio.

Le consommateur veut un champignon croquant. Un travail va être engagé avec les distributeurs dans ce sens.

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