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Copal-Maïsadour : une stratégie de développement de la production

La fusion de la Copal et de Maïsadour, intervenue fin mars, veut permettre un développement de la production, et la sécurisation d'un approvisionnement de haut niveau qualitatif pour le bureau de vente Prim'Land.

C'est “un vrai choix stratégique et un acte majeur dans le paysage landais des légumes”, souligne François Lafitte, président de Prim'Land. En remodelant l'approche asperges des Landes, les responsables des deux coopératives ont d'abord voulu donner un signal fort de réorganisation amont. La Copal est devenue membre d'une commission légumes au sein de Maïsadour. Elle manquait de moyens et de fonds propres. Le groupe coopératif met dans la corbeille de mariage un renforcement des moyens techniques et humains et son poids financier. Parallèlement, il a porté à 33% sa participation dans le capital du bureau de vente Prim'Land, le reste étant détenu par Kiwifruits de France.

Dans un premier temps, la station de la Copal à Magesq devient la station spécialisée asperges du groupe. Mais la station légumes frais de Maïsadour à Herm n'étant distante que de quelques kilomètres, “on peut imaginer à moyen terme le renforcement d'une unique station légumière moderne, avec une concentration de moyens techniques, ajoute François Lafitte, pour une meilleure efficacité dans la préparation des commandes et un abaissement des coûts de revient.”

Répondre au déficit de l’offre

Car la production d'asperges, très coûteuse en frais de main-d'œuvre, a surtout besoin de renforcer sa compétitivité. Cela passe par un travail d'améliorations culturales, notamment pour augmenter le rendement. Le maillage de terrain et le réseau de techniciens de Maïsadour vont aider à atteindre cet objectif. “Une partie de la réponse au déficit de l'offre en France repose sur les investissements et la volonté de progrès des producteurs”, expliquent les Landais. Tout cela vise à donner à de nouveaux producteurs l'envie d'investir dans l'asperge des Landes. En 2005, la production devrait atteindre 500 à 600 tonnes, avec un objectif de 800 à 1000 tonnes dans les prochaines années.

“Le bureau de vente Prim'Land manque de certains produits pour renforcer sa gamme et s'assurer des meilleurs positionnements commerciaux auprès de ses clients”, explique François Lafitte. Le développement de la production devrait donc lui permettre de sécuriser son approvisionnement en haut niveau qualitatif.

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