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AG d’Aprifel 3/3
Avec Bonduelle, comment Programme Malin compte-il favoriser l’accès aux légumes pour les enfants défavorisés ?

L’association permet aux familles à bas revenu un meilleur accès à une alimentation saine et adaptée aux enfants en bas âge, par des conseils nutritionnels et de cuisine et des bons de réduction. Ceux-ci sont possibles par des partenariats avec les marques. Explications.

L’association Programme Malin s’est donné pour mission d’accompagner les familles à bas revenu sur les enjeux alimentaires pour leurs enfants en bas âge (0-3 ans).  Capture du site Internet
L’association Programme Malin s’est donnée pour mission d’accompagner les familles à bas revenus sur les enjeux alimentaires pour leurs enfants en bas âge (0-3 ans).
© Programme Malin - capture du site Internet

Comment faire manger plus de légumes aux enfants en bas âge de familles à bas revenus ? Lors des débats de l’assemblée générale d’Aprifel, l’Agence pour la recherche et l’Information en fruits et légumes le 13 juin qui se sont focalisés sur les changements possibles des comportements alimentaires des consommateurs dans un monde de turbulences, l’association Le Programme Malin est venue témoigner de ses succès et projets.

 

Le Programme Malin, c’est quoi ?

L’association Le Programme Malin s’est donnée pour mission d’accompagner les familles à bas revenus sur les enjeux alimentaires pour leurs enfants en bas âge (0-3 ans). Sur inscription, les familles peuvent bénéficier de conseils sur la nutrition des enfants en bas âge et le cuisiné-maison (« en misant sur le plaisir de cuisiner car les injonctions ne fonctionnent pas », selon le directeur Benjamin Cavalli), ainsi que de bons de réduction : le “coup de pouce budgétaire”.

Il s’agit de bons personnalisés au nom de l’enfant, 300 € au total, envoyés au domicile, sur des produits sains du PNNS, adaptés à l’âge de l’enfant et du foyer. Les produits concernés sont négociés avec les marques : lait infantile, petits pots et compotes... Il peut aussi s’agir de matériels et ustensiles pour cuisiner et gagner du temps : casseroles, cocottes-minutes… Les marques partenaires participent au prix facial des bons de réduction en baissant leur marge. Ceux-ci sont acceptés dans tous les magasins de la distribution.

 

Objectif : davantage de produits - sains et adaptés aux jeunes enfants - accessibles

A date, depuis ses 15 ans d’existence, l’association a constaté des résultats : 130 000 enfants dans la base de données qui bénéficient régulièrement des conseils et des offres budgétaires ; un peu plus de pratique du fait maison ; et des familles bénéficiaires du programme qui achètent 9 fois plus de lait infantile que des familles n’en faisant pas partie. « On a en effet repéré des arbitrages de plus en plus forts sur le lait de vache au préjudice du lait infantile, plus cher (…) Il s’agit donc de rendre ces produits sains moins chers par rapport à la boîte de raviolis à 80 centimes », témoigne Benjamin Cavalli, directeur de l’association Le Programme Malin.

L’ambition du Programme Malin est de développer son offre en connaissances et en bons de réduction, en produits, en marques partenaires et au niveau de l’offre prix, et de digitaliser les bons.

 

Bonduelle partenaire

Depuis deux semaines, Le Programme Malin teste les bons de réduction sur des légumes en conserve ou surgelés : haricots verts, petits pois, épinards et pois chiches. Il s’agit de produits des marques de Bonduelle. Benjamin Cavalli appelle les enseignes de la grande distribution à devenir elles aussi partenaires avec leurs produits.

«Et bien sûr, on rêverait d’avoir les légumes frais dans notre offre, confie-t-il. Mais on a déjà testé en circuit court, et ça n’a touché que 10 familles. Ça n’a attiré que des familles qui cuisinaient déjà les légumes. Le petit pot, ce n’est peut-être pas le top du top, mais c’est un premier sujet ».

 

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