Dans le dernier FLD Mag, Ahn-Linh Chuc, chef de projets Pavillon France à Business France, une présence française moins importante que les années précédentes à Fruit Logistica 2022, mais elle se réjouissait de la présence de tout nouveaux exposants. C’est le cas par exemple de la SARL Desbos, Fruits 2000 Ardèche qui expose sur le salon berlinois pour la première fois cette année. Située à Saint-Jean-de-Muzols, cette société familiale d'expédition est spécialisée en fruits à noyaux (cerises abricots, mirabelles) et en arrière-saison, en châtaignes, noix et kiwis.
« Avec mon frère nous sommes entrés dans la société, où nos parents sont encore à la manœuvre, il y a peu et nous voulons donner un nouvel élan à la société, une nouvelle image, la faire connaître, voir nos clients et en rencontrer de nouveaux. Jusque-là, nous étions venus à Fruit Logistica seulement en visiteurs. Nous avons décidé cette année de sauter le pas », explique Stéphane Faure, entré il y a 3 mois dans la société. Son frère Alban est entré dans l’entreprise il y a 3 ans. « Si on est ambitieux, il faut s’en donner les moyens, poursuit le jeune producteur-expéditeur. Malgré le Covid, le gel, et le reste, il faut y aller, même si c’est délicat, on a allumé les vergers, la veille du salon ! Si on n’est pas là, d’autres y seront à notre place ».
La société qui produit cerises, abricots, expédie aussi châtaignes et mirabelles. « Nous expédions aussi désormais des noix et des kiwis jaunes et verts ainsi qu’un peu de kiwis rouges qui eux viennent d’Espagne ». Sur le stand des producteurs-expéditeurs ardéchois, sont présents également des agrumes de Corse. « Nous les avons ajoutés au catalogue pour avoir des produits l’hiver et garder le contact avec les centrales pendant cette période-là aussi ».
Pour cette première fois en tant qu’exposants, en ce deuxième jour de salon, les deux frères se disent plutôt satisfaits. Le premier jour du salon a été semble-t-il plus fructueux pour eux, contrairement à d’autres exposants qui ont vu plus de monde en ce deuxième jour. « Nous avons rencontré des acheteurs, des grossistes français et étrangers. Les contacts ont été bons. Maintenant reste à voir si ça se confirme en termes de marché mais c’est prometteur », conclut Stéphane Faure.
