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Deleplanque : « Des variétés de betteraves spéciales jaunisse sur le marché d’ici 2 à 3 ans »

Des variétés de betteraves déjà au portefeuille du semencier Deleplanque présentent un comportement intéressant face à la jaunisse, mais les premières inscriptions à venir n'offriront pas les mêmes rendements que les standards actuels.

« Certaines de nos variétés ont présenté un très bon comportement lors des attaques de 2020, avec 7 à 10 tonnes à l’hectare de plus que les variétés moyennes du marché », affirme le semencier Deleplanque.
« Certaines de nos variétés ont présenté un très bon comportement lors des attaques de 2020, avec 7 à 10 tonnes à l’hectare de plus que les variétés moyennes du marché », affirme le semencier Deleplanque.
© Gabriel Omnès

Lors d’un point presse tenu le 12 octobre, les dirigeants de l’entreprise semencière Deleplanque ont affirmé que « des variétés de betteraves spéciales jaunisses arriveront sur le marché d’ici deux à trois ans ». Il s’agit là d’un enjeu fort pour les semenciers du secteur betterave, après les violentes attaques de jaunisse constatées en France en 2020 en l’absence d’utilisation des insecticides néonicotinoïdes (NNI). Suite à cet épisode, les NNI ont obtenu une autorisation dérogatoire de trois ans, mais avec une très faible probabilité que cet usage dérogatoire puisse être prolongé.

Selon Deleplanque, « notre portefeuille commercial actu présente déjà des choses intéressantes, et certaines de nos variétés ont présenté un très bon comportement lors des attaques de 2020, avec 7 à 10 tonnes à l’hectare de plus que les variétés moyennes du marché », soit un gain d’environ 10 %. Des variétés en cours d’enregistrement au CTPS s’annoncent aussi prometteuses sur ce caractère.

Déficit de rendement pour les premières variétés résistantes disponibles

Toutefois, « il n’y a pas de baguette magique », a prévenu le semencier, ajoutant que « nous en sommes au premier étage. On n’obtiendra pas un résultat équivalent aux variétés standard les toutes premières années ». Les variétés rapidement disponibles pourraient ainsi afficher un déficit de rendement allant jusqu’à 10 t/ha comparativement aux meilleures variétés actuelles.

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